Univers => Personnages => Belial Foxen

Barman

Nom: Foxen

Prénom: Belial

Phénotype: Irazyn

Sexe dominant: Féminin

Age: 23 ans

Taille:
1m61(forme masculine)
1m79(forme féminine)

Background

Belial est née un beau jour ensoleillé, il y a environ vingt-trois ans de cela. Son cher père était abyn, sa tendre mère était abyn, et pourtant, elle ne fut pas elle-même abyn. Son phénotype classifiant était l'irazynisme. Mais ça ne causa pas tant de problèmes. Aussi, si j'ai désigné cette jeune personne au féminin, c'est tout simplement parce qu'elle a très vite choisi son sexe dominant : après avoir vaguement "expérimenté" ses deux formes, elle a finalement opté pour celle qui n'avait pas de robinet. Et la jeune fille aurait pu passer des années de rêve, avoir une enfance heureuse, et connaître le grand amour ! Mais ce ne fut pas le cas. La mère de Belial quitta son époux et sa progéniture du jour au lendemain, pour se remarier avec un nouveau riche. Allez savoir pourquoi ! La jeune fille avait cinq ans à cette époque, et si elle ne comprenait pas pourquoi son ingrate génitrice était partie, elle n'en souffrit pas pour autant. Son père, il en fit une dépression nerveuse.
Il faut bien savoir une chose : Belial venait d'une famille que l'on pourrait difficilement qualifier de "fortunée". D'une classe sociale bien modeste, son père n'avait pas énormément d'argent sur lui. Mais il en avait suffisamment pour élever sa fille, et pour qu'ils puissent tous les deux manger à leurs faims. Le problème, c'est qu'il s'était mis à boire comme un trou après le départ de sa femme. Et comme son employeur n'appréciait pas beaucoup les ivrognes, il n'a pas attendu longtemps pour le mettre à la porte. Alors il passa ses journées chez lui à boire, pendant que sa fille était en train d'étudier. Inutile de dire qu'il se désintéressa bien vite d'elle. Belial pouvait tomber dans les escaliers, se coincer un doigt dans une porte, ou tomber malade. Le pater s'en moquait. Parfois, dans son délire, il lui conseillait même d'aller "demander à sa mère". Cela dura deux ans. Après quoi, lors d'une nuit où il avait un peu trop bu, il joua à une partie de cartes avec quelques malhonnêtes personnes. Il se ruina. Mais il ne se le reprocha jamais, rejetant la faute sur les gens qui l'avaient escroqué. Belial, elle, ne le lui a jamais pardonné.

Le temps passa, et elle eut huit ans. A cet âge-là, elle avait tout juste appris à écrire, à lire, et à faire des additions. Il lui restait encore à apprendre beaucoup de choses, comme les principaux événements historiques, les innombrables formules de calcul, et autres théorèmes de physiciens excentriques. Pourtant, le destin l'amena bien loin de l'école. Hélas, le géniteur de cette jeune fille était financièrement dans le rouge depuis des mois, et les dettes s'accumulaient jour après jour. La chance ne lui avait jamais souri depuis le départ de sa femme, ses emplois étaient tous plus ingrats les uns que les autres, et même ses plus fidèles amis l'avaient laissé tombé à cause de ses problèmes financiers. Vendre les meubles les plus précieux de sa maison ne lui avait pourtant pas suffi. Il ne restait plus qu'une seule solution : vendre son unique enfant ! C'était osé, mais je vous assure qu'il l'a fait. Un enfant, ça coûte cher, et quand on s'en débarrasse, on n'a plus besoin de le nourrir ou de le loger. Alors il se laissa tenter.

Et à qui notre jeune Belial avait-elle été livrée ? A un charmant quadragénaire du nom de Kenzo. Une personne avec un coeur d'or qui s'occupait des enfants abandonnés et de truands immoraux, en espérant remettre ces derniers dans le droit chemin. Un bien grand homme ! Enfin, c'est ce qu'il disait. En réalité, c'était une excuse pour avoir des mineurs sans avoir à leur verser un salaire. Car oui, cet homme était le propriétaire d'une des nombreuses mines du continent d'Ayndra, et plus précisément de la ville minière Irae. Ainsi, pendant de nombreuses années, Belial a été exploitée par cet immonde personnage, Kenzo. Un travail acharné. Elle avait très peu de repos, ses conditions étaient misérables. Son "maître" ne la payait pas à proprement parler, et n'avait pas de véritables responsabilités à son égard. Et c'était pareil pour tous les autres mineurs. Il se contentait de les nourrir et de les loger, d'une manière comme d'un autre. Dans un périmètre qui leur était réservé, les mineurs pouvaient se rencontrer dans une taverne. Mais le reste ressemblait plus à une prison qu'à un orphelinat. La nourriture était mauvaise, l'eau était peu potable, et les logements n'étaient pas confortables. Kenzo payait des hommes de main dans le but d'empêcher les mineurs avides de liberté de jouer la fille de l'air. Comme quelques gardes coûtaient moins cher qu'une importante main d'oeuvre, on pouvait dire qu'il y gagnait au change. Beaucoup ont essayé de s'évader, mais seulement deux ou trois veinards s'en sont sortis indemnes. Et ceux qui ne travaillaient pas assez, par paresse ou par faiblesse, devaient payer d'une autre manière. Et bien entendu, il jouait la comédie auprès des seigneurs, prétendant que ses "protégés" se sont portés volontaires pour travailler dans sa mine. Mais qui serait assez fou pour aller travailler dans une mine d'Ayndra ? Toujours est-il que les seigneurs, aussi bons étaient-ils, n'ont jamais rien su ce qu'il se passait vraiment dans cette mine. Ils pouvaient donc dormir sur leurs oreilles. Et Kenzo aussi. Mais revenons à notre Belial, qui vivait alors dans de bien mauvaises conditions. L'environnement était particulièrement masculin : il n'y avait quasiment pas de femmes dans cette mine, à part elle. Quant à l'âge des mineurs, il faut aussi préciser que la majorité était constitué d'adultes trentagénaires. Belial n'avait pas vraiment sa place, mais elle réussit tout de même à bien s'intégrer auprès de ses compagnons d'infortune. Elle fut bien vite habituée à retrouver certains de ces derniers, le soir à la taverne. A vrai dire, au fil des années, elle devint plus habituée à boire de la bière que de l'eau, sans en devenir véritablement dépendante, comme ce fut le cas avec son père. Pour une fille de son âge, elle tenait plutôt bien l'alcool. Et bien que supportant mal sa situation, elle fit de son mieux pour tenir le coup. Pendant tout ce temps, elle ne se montra jamais en public sous sa forme masculine. Elle prit son mal en patience, et ne cessa de se répéter qu'elle s'en sortirait un jour.
Et ensuite, il y eut la révolution. Belial avait alors dix ans. Son maître était pré-destiné à devenir un commercial, alors vous pensez bien, il y a participé. Mais comme il ne pouvait pas faire grand chose tout seul, il s'est fait accompagné pour le massacre des seigneurs des îles voisines. Par ses hommes de main, bien entendu, mais aussi par les mineurs qu'il exploitait. Ainsi, Belial fut au premier rang d'un spectacle dont elle n'était pas du tout concernée. Elle s'était retrouvée ici à contre-coeur, mais si elle avait désobéi, Kenzo n'aurait pas attendu bien longtemps avant de la descendre froidement. Elle aurait voulu profiter du chaos pour s'enfuir, mais elle n'en eut pas la possibilité. Elle pouvait simplement assister au massacre. Et il fallait bien l'admettre, ça la fit réfléchir. Beaucoup réfléchir. Elle comprit qu'un parti pouvait en renverser un autre avec de la conviction, quel que soient les puissances des deux partis en question. Aussi, elle a très vite compris l'objectif des commerciaux. Et elle en vint à les haïr, à commencer par son maître, Kenzo. Et elle était bien décidée à le renverser.

Au fil du temps, le maître se montra de plus en plus dur avec les mineurs. Et de moins en moins méfiant à leur égard. Depuis qu'il n'y avait plus les seigneurs pour le surveiller, il se montrait de moins en moins prudent. Belial, elle, décida de concevoir une arme qui lui permettrait de s'enfuir. A la mine, elle récupérait parfois des bouts de métal et d'autres matériaux qui pourraient lui servir. Alors qu'elle avait treize ans, elle fit part de ses projets à certains de ses compagnons. La plupart ne voulait pas prendre de risques, mais certains décidèrent de la suivre. Alors ils firent tout leur possible pour s'emparer des différents ingrédients. Ils étaient souvent amenés à s'évader discrètement, le temps d'une nuit, pour voler quelque chose à Kenzo. Ce fut notamment le cas pour l'alcool et l'ôme.
Quand Belial eut 16 ans, son plan était prêt. Il ne restait plus qu'à le mettre en place. A la fin d'une nouvelle journée de dur labeur, comme à leur habitude, les mineurs sont sortis des mines pour se restaurer et se reposer. Mais pas Belial. Ses plus fidèles compagnons annoncèrent à Kenzo qu'elle s'était cassé la jambe en trébuchant sur quelques pierres. Le commercial retroussa ses manches, rechargea son fusil, et se dirigea vers la mine après avoir ordonné à ses hommes de garder un oeil sur les mineurs qui pourraient en profiter pour préparer un mauvais coup. Kenzo se doutait bien que la jeune femme lui réservait un sale tour. Alors il s'aventura prudemment à l'intérieur de la mine. Un véritable labyrinthe. Le commercial tenta de prendre ses repères au début, mais il était tout de même plus préoccupé par la jeune fille que par le chemin du retour. Et enfin, après sept minutes de recherche, il trouva Belial dans un cul-de-sac. Elle était assise, les genoux relevés, la tête baissée. Son maître fronça les sourcils, peu mécontent tout de même de l'avoir trouvée. Il pointa son arme sur elle, et lui ordonna de se relever. Ce qu'elle fit, doucement, un sourire aux lèvres.

Et Kenzo remarqua à ses pieds un déclencheur, et derrière ses jambes, une bombe. La bombe qu'elle avait préparée. Il comprit trop tard qu'il était tombé dans un piège : il n'aurait jamais cru que Belial aurait le matériel et les capacités nécessaires pour concevoir un explosif de ce gabarit ! Elle lui lança un regard mauvais, souriant toujours, et lui annonça simplement : "Tu es foutu". A cet instant, elle se baissa rapidement de la même manière qu'un marathonien avant d'entreprendre une course. Son pied se déplaça de telle sorte à appuyer sur le déclencheur. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que la bombe n'explose. Kenzo voulut lui tirer dessus, mais Belial eut le réflexe d'attraper le canon de son fusil, et de le tirer rapidement sur le côté. Le tir l'effleura à peine. La jeune femme repoussa violemment son maître avant de prendre la fuite. Elle connaissait le chemin par coeur pour arriver à l'entrée de la mine. Kenzo, non.
L'explosif fit son affaire au bout de trente secondes seulement. Belial l'avait réglé de telle sorte à ce qu'il n'ait pas l'occasion de la désamorcer. Et comme elle courrait bien plus rapidement que le vieil homme, elle avait vite réussi à le semer. A la suite de l'explosion, une bonne partie de la mine était ensevelie. De la fumée s'échappait de l'entrée. Et ce fut au tour de Belial d'en sortir. Des égratignures, les vêtements déchirés, le souffle coupé. Mais elle était indemne. Et elle annonça que Kenzo n'était plus que de l'histoire ancienne. D'autre part, les compagnons de Belial avaient attaqué les hommes de main du maître, une fois ce dernier entré dans la mine. Et s'ils n'étaient pas armés, ils étaient bien supérieurs en nombre. Ainsi, les quelques gardes qui n'avaient pas été tués ont préféré abandonner la lutte en apprenant la mort certaine de leur dirigeant. Les mineurs, malgré leurs blessures, étaient ravis d'apprendre la nouvelle.

Et ce fut une sorte de révolution. Les mineurs volèrent toutes les possessions de Kenzo, autant l'argent que le mobilier. Ils avaient prévu de s'occuper des autres commerciaux de l'île, mais ils décidèrent finalement d'attendre et de se préparer, pour revenir en force, bien plus tard. Ils embarquèrent alors sur un bateau, et s'enfuirent. Puis, leurs chemins se séparèrent rapidement. La majorité des rescapés s'engagea dans la piraterie, tandis que d'autres partirent s'installer sur les autres îles. Nombreux sont ceux qui, comme Belial, choisirent Enezis comme prochaine destination. Parmi ceux-là, il y en a beaucoup qui ont rejoint la mafia, mais ce ne fut pas le cas de la jeune femme. Elle préféra faire cavalier seul plutôt que de rejoindre un gang. Et elle s'habitua très vite à sa nouvelle vie.

Dès le début, elle se comporta comme une véritable délinquante. Elle squattait chez les uns et volait chez les autres. Ca lui plaisait, il fallait bien le reconnaître. Elle avait trop longtemps aspiré à la liberté. Alors elle continua, sans le moindre remords. Bien sûr, elle s'est retrouvée quelques fois en prison, mais ce n'était rien par rapport à la mine d'Irae. Et elle réussissait toujours à s'évader, d'une manière ou d'une autre. Puis, il y a quelques années, elle a fini par s'installer à Lynra, où elle a ouvert un établissement qu'elle tient toujours à l'heure actuelle : un bar qu'elle a baptisé le "Pandemonium". Elle a réussi à se faire une réputation au fil du temps, et désormais, nombreuses sont les personnes qui viennent régulièrement lui rendre visite. Elle engage d'ailleurs des serveurs pour l'aider à s'occuper de la clientèle, voire la remplacer quand elle doit s'absenter.

Mais son emploi de barman n'est pas le seul. Elle travaille parfois avec les révolutionnaires et les gangs, leur prêtant main forte d'une certaine manière. En effet, Belial joue un rôle important dans le marché noir, récupérant des dispositifs très rares et très chers pour les revendre au prix fort à ses clients. Elle a souvent été amenée à ravitailler la Cinquième Colonne et certains hors-la-loi comme les Libhe Sûl. Cela lui permet surtout de rivaliser avec les commerciaux. Mais ce n'est pas tout. La jeune femme agit également en tant que terroriste, agissant contre le pouvoir actuel. Elle a souvent été amenée à détruire des bâtiments ou des statues. Agissant en secret, même ses plus fidèles clients et amis ne la connaissent pas sous cet angle. Pourtant, au fond d'elle, elle revendique l'anarchie. Elle pense pertinemment qu'un régime sans pouvoir n'est pas forcément un régime sans ordre. En attendant, elle vit tranquillement sur l'île du plaisir, gérant son bar sans soucis. Pour l'instant.

Psychologie

On pourrait définir Belial de bien nombreuses manières. Les hors-la-loi voient généralement en elle une femme belle, drôle, attachante. Le genre de personne sur qui on peut toujours compter. Les autres, surtout les commerciaux, voient plutôt en elle, une vipère, un danger public, une croqueuse d'hommes, ou les trois à la fois. Mais nous limiter à l'un ou l'autre de ces deux extrêmes serait réducteur, car la personnalité de cette jeune femme n'est pas si simple.
Belial, c'est le genre de personne qui ne souhaite pas passer inaperçue. Bien au contraire. Elle fait preuve de présence par son fort caractère. S'il y a de la compagnie autour d'elle, elle ne se mettra pas seule dans son coin, et se joindra au lot sans grosse difficulté. C'est surtout une personne sociale et active. Dès que quelque chose la tente, elle le fait. Dès qu'elle a besoin de dire quelque chose, elle le dit. Dès qu'elle a besoin de voir quelqu'un, elle va le chercher. Et comme elle est du genre têtue et obstinée, c'est plutôt difficile de la couper dans son élan. Mais cela peut aussi avoir un mauvais côté. Car Belial est une personne fière et impulsive. Un mot de travers, et vous la ferez sortir de ses gonds. Vous réussirez difficilement à la blesser moralement, mais la mettre en colère est un jeu d'enfants. L'impatience, la confusion, le mépris, tant de bonnes raisons pour qu'elle hausse le ton. Et bien qu'elle ne soit pas du genre à agir avant de réfléchir, il y a de très fortes chances à ce qu'elle fasse appel à la brutalité. Elle a déjà blessé beaucoup de personnes ainsi. Elle a même été jusqu'à en défigurer, mutiler ou tuer. Et elle ne l'a jamais regretté. Belial est aussi une personne imprévisible. Elle n'est pas lunatique, loin de là, mais on a parfois du mal à comprendre où elle veut en venir. Elle peut s'exprimer calmement sur un sujet qui ne la concerne pas, comme elle pourrait rire d'une affaire qui la tient à coeur. Elle pourrait embrasser l'un en pleine bouche, par amitié et sans crier gare, comme elle pourrait partager son lit avec l'autre simplement parce qu'elle le trouve vraiment mignon. De plus, son comportement félin peut être assez déstabilisant, même quand on la connaît bien. Si vous vous trouvez à côté d'elle, elle pourrait très bien vous passer un bras autour du cou, vous mordiller l'oreille ou vous sucez le cou. Mais généralement, si elle réagit ainsi, c'est purement amical. Et comme elle est peu pudique, elle est capable de faire n'importe quoi, n'importe quand.
En réalité, elle n'a pas de notions de code comme l'amour ou la fidélité. Pour elle, seule compte la confiance. S'il est vrai qu'elle est souvent attirée physiquement par les personnes en qui elle a entièrement confiance, ce n'est pas parce qu'elle a passé une nuit avec une certaine personne qu'elle le considère comme un de ses plus proches amis. Et inversement. Par ailleurs, n'allez pas croire –comme beaucoup d'ahuris– qu'il s'agit là d'une fille "facile" que tout homme pourrait facilement amener dans son lit. C'est plutôt l'inverse : Belial est très, très exigeante dans ce domaine. Et quand je dis ça, je ne parle pas seulement du physique. Certes, elle est fortement attirée par les beaux jeunes hommes, mais elle ne manque pas non plus de remettre à leur place ceux qui lui manquent de respect.
Et puis, Belial, elle n'est pas méchante. Plutôt taquine et bon enfant. Elle adore embêter les autres, et ce n'est jamais à mal. Au contraire, elle est plutôt du genre à materner ses compagnons. Elle cherchera toujours à donner conseil et à porter assistance à ceux qui comptent vraiment pour elle. Elle rayonne de bonne humeur et fait preuve d'un optimisme incroyable. Elle sait que tout problème a sa solution, alors elle s'inquiète rarement. Mais elle a aussi tendance à trop facilement s'attacher à certaines personnes. Elle peut alors se montrer curieuse, mettre les pieds dans le plat, et se mêler de ce qui ne la regarde pas. Mais venant d'un ami, un rien peut lui faire perdre toute confiance. Car au fond d'elle, Belial est une personne sensible et fragile. Mais elle s'efforce quand même de le cacher, de peur qu'on la regarde de haut et qu'on la méprise. Malgré tout, son optimisme n'est pas un mensonge, ni sa confiance. Si beaucoup de personnes la traitent familièrement de garce, c'est quand même une personne très sympathique, quand elle en a envie. Mais elle est loin d'être altruiste pour autant.
Oh, mais n'oublions pas non plus que Belial a une sainte horreur des commerciaux. Elle considère que ces derniers sont des être méprisables, avares, prêts à exploiter, à trahir ou à tuer leur prochain pour se remplir le porte-feuille. Car si la jeune femme joue un rôle important dans le marché noir, ce n'est pas dans le but gagner de l'argent. Tout ce qui l'intéresse, c'est de rivaliser avec les commerciaux. Et pour elle, vendre des outils interdits sur le commerce, c'est un moyen comme un autre de leur rendre la vie dur. Par ailleurs, s'il existe une autre raison de ce mépris, c'est sûrement le fait que la jeune femme ne supporte pas d'être dirigée ou commandée. Elle est pour ainsi dire allergique au pouvoir. Après avoir passé des années à faire ce qu'on lui ordonnait, elle revendique la liberté et l'indépendance. Ce qui explique également, d'une certaine manière, d'où viennent ses convictions anarchiques.
Pour finir, on peut rajouter que Belial adore tout ce qui touche au rock 'n' roll, comme on pourrait presque le deviner en jetant un coup d'oeil à sa tenue vestimentaire. Elle est d'ailleurs fan du groupe Eve. Et si elle ne sait pas jouer de la guitare, elle se débrouille plutôt bien à la batterie. Enfin. Quand elle ne tape pas trop fort dessus.

Description physique

Belial ne se montre que sous sa forme féminine, ce qui est bien loin de déplaire son entourage. On la voit alors comme une jeune femme séduisante. Son physique est bien avantageux, et elle en profite, vous pensez bien ! Pour commencer, elle a le teint hâlé, comme si elle faisait couramment un bronzage intégral. Elle est plutôt grande, surtout pour une femme : environ cent quatre-vingt centimètres quand elle est pied nu. Loin d'être maigrichonne ou fine, elle a quand même une allure svelte, élancée. Mais elle fait également preuve d'une certaine musculature, aussi discrète soit-elle. Bien sûr, ce n'est pas une montagne de muscles, loin de là ! Mais beaucoup de personnes se sont laissé surprendre en faisant un bras de fer avec elle. Et elle se défend plutôt bien à mains nues, ce qui est plutôt inquiétant quand elle entre dans une de ses légendaires colères noires ! D'autre part, ses hanches sont plutôt bien proportionnées, ses jambes bien élancées, ses doigts fins et gracieux. Il est assez difficile -pour ne pas dire impossible- de ne pas remarquer l'ampleur de sa gorge. Gorge qu'elle ne manque pas de mettre en valeur, d'ailleurs.
Aussi, la chevelure de Belial est bien lisse, de couleur blé, et suffisamment longue pour atteindre pratiquement le bas de son dos quand elle se tient debout. Devant, elle divise généralement ses cheveux en deux mèches légèrement relevées qui contournent son visage, celle à sa gauche étant plus épaisse que celle à sa droite. A l'arrière, elle les laisse plutôt glisser le long de son dos sans prendre la peine de les attacher à chaque fois. Si l'envie lui prend tout de même, elle se fera plutôt une natte ou une queue de cheval. Quand le soleil brille, ses cheveux resplendissent comme s'ils étaient dorés. Sûrement l'effet d'une teinture. Son visage, légèrement allongé, a une forme ovale. Une absence de rides accentue la finesse et la beauté de ses traits. Ses yeux sont d'un rouge bien vif. Son regard félin n'est pas provocateur à proprement parler, mais il n'en demeure pas moins charmeur. Avec ce regard et un large sourire, elle peut facilement briser la glace. Et quand elle n'est pas de mauvaise humeur, il y a de fortes chances que son visage affiche un large sourire. Par ailleurs, si elle n'est pas du genre à se maquiller souvent, il lui prend parfois l'envie de se mettre du rouge à lèvres. De quoi donner une petite touche féminine à l'ensemble de son visage. Quant à sa voix, on pourrait facilement la comparer à celle d'une sirène ! Ou à un mégaphone, quand elle hausse le ton de colère...
Et enfin, il y a ses vêtements. Pour commencer, elle se couvre souvent la tête avec un accessoire ou un couvre-chef. Le plus souvent avec un bob rouge rayé de blanc avec une tête de mort dessinée dessus. En dessous de la ceinture, généralement, elle couvre ses jambes avec un pantalon ou un short en jean, très serré du corps, et toujours légèrement baissé. Il suffit alors d'un simple coup d'oeil pour deviner la couleur de ses sous-vêtements. Par contre, on la verra rarement porter des jupes. Au niveau du torse, le plus souvent, elle n'utilisera qu'une surface de tissu nécessaire pour couvrir l'avant de sa poitrine. On la verra souvent porter un bustier ou un top. Elle a donc généralement le nombril découvert et les épaules dénudées. Enfin, histoire de compléter la tenue vestimentaire de notre barman, on peut préciser qu'elle aimer porter des bottines, des gants longs, surtout s'ils laissent ses doigts à l'air libre, des ceintures, des pendentifs et des bracelets. De tout et de n'importe quoi en fait, du moment qu'elle conserve un style suffisamment rock.
Je pense qu'il n'y a plus rien à ajouter sur sa forme féminine. Par contre, très peu de personnes la connaissent sous sa forme masculine. Aussi, de nombreuses rumeurs courent, du côté de ses admirateurs. Le plus souvent, on s'imagine qu'une fois transformée, Belial a l'apparence d'un bel homme de deux mètres, plutôt musclé, viril, au regard charmeur et à la voix bien grave. Pourtant, la forme masculine de la barman est tout à fait différente. Et c'est sûrement pour cela qu'elle supporte mal cette forme : en quelques mots, elle a moins de présence en homme qu'en femme. Bien sûr, elle n'a plus sa poitrine, et ses hanches sont alors plus fines, mais ce n'est pas tout. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle perd une vingtaine de centimètres en devenant un homme. Sa stature est encore plus fine, sa musculature encore plus discrète. Et si elle conserve la couleur de ses yeux, elle perd son irrésistible regard félin. Alors que les traits de son visage s'adoucissent, ses yeux s'élargissent. Quant à sa voix, elle devient timide, discrète. Effectuez tous ces changements et vous obtiendrez approximativement la forme masculine de Belial : un gringalet de cent soixante centimètres aux cheveux longs, aux traits fins, et à l'apparence fragile. Il est très mignon, oui. Mais pas "mignon" dans le sens où il est beau et séduisant. Plutôt dans le sens "trognon" ou "mimi". Belial est particulièrement complexée par cette forme, car elle représente physiquement ce qu'elle cherche à cacher : ses faiblesses. Cela explique pourquoi elle ne se transforme jamais délibérément.

Autre, particularités

Comme on peut le remarquer à ses ongles noirâtres, Belial a hérité du phénotype irazyn. Malgré tout, ça n'a pas l'air de réellement la perturber. On peut définir ses émotions fortes de deux manières : les passions, et les angoisses. Ses passions, ce sont bien entendu la joie et le plaisir, mais aussi les fortes colères, l'ivresse, et les stimulations en tous genres. Le plus souvent, Belial baigne dans ses eaux-là, alors ces émotions ont généralement très peu d'effet sur elle. Qu'elle boive une dizaine de verres, qu'elle gagne énormément d'argent, ou qu'elle passe du bon temps en compagnie de beaux jeunes hommes bien membrés, il y a de fortes chances pour qu'elle conserve sa forme actuelle. Mais les angoisses, c'est une autre paire de manches.
On peut compter la peur, la crainte, le stress, la tristesse, ou plus simplement la déprime. L'étonnant optimisme de Belial lui vaudra d'être rarement effrayée ou mélancolique. Mais si ses angoisses sont tout de même importantes, Belial se transformera forcément. Paradoxalement, si elle reste trop longtemps dans une mauvaise phase, dès l'instant où elle retrouvera le sourire, elle se transformera à nouveau. En quelques mots, on peut dire que Belial a plutôt tendance à passer de la femme à l'homme en même temps qu'elle passe des rires aux larmes, et inversement. Mais ça reste quand même aléatoire. Enfin, concernant les orages, sa forme forcée est la féminine. Ce qui lui arrange bien, en fait.
Que pourrait-on rajouter au sujet de Belial ? Oh, bien sûr, comme elle est barman, elle sait très bien faire les cocktails. Et ils sont très souvent délicieux. Elle peut même réussir à flamber certaines de ses préparations ! Elle ne manque pas d'ingrédients, alors elle en profite pour expérimenter de nouvelles recettes, quand elle a du temps libre. Et comme ses serveurs sont souvent amenés à la remplacer, elle prend parfois du temps pour leur apprendre comment préparer l'un ou l'autre de ses cocktails.
Mais notre barman n'est pas douée que pour les cocktails. Elle est aussi, et surtout, une spécialiste en matière d'explosifs et de pyrotechnie. Elle est capable de préparer une véritable bombe à partir du feu, de l'ôme, éventuellement de plusieurs substances chimiques, et enfin de quelques ingrédients que l'on peut facilement trouver pour une bouchée de pain. Bien sûr, elle ne va pas produire de la dynamite en cinq minutes, il lui faut du temps et de la patience. Mais elle peut tout de même réussir à produire un équivalent du napalm ou de la nitroglycérine à partir d'un composé chimique ou d'un acide, remplaçant l'essence ou la poudre utilisées sur Terra par l'ôme.
Aussi, ce qui peut paraître assez impressionnant, c'est qu'elle n'a jamais été blessée ou brûlée par l'un de ses explosifs faits maison. Les plus célèbres de ses explosifs sont ses fameux cocktails flambés en bouteille, qu'elle utilise souvent comme des armes incendiaires. Elle a d'ailleurs donné son nom à ces "bombes à alcool". Petit détail fantaisiste : elle "signe" toutes ses armes d'une trace de rouge à lèvres. Ce qui lui vaudra le surnom de "La Diablesse" auprès de ses ennemis.
Mais notre barman a aussi ses petites manies. Sans être dépendante de la cigarette, il n'est pas rare qu'elle se mette à en fumer une. Ou à défaut de cigarette, on la voit souvent mâchouiller une brindille, un stylo ou un chewing-gum. De même, elle tient rudement bien l'alcool. C'est bien simple : elle en boit comme du jus de pamplemousse, si ce n'est mieux. Evidemment, ce n'est pas très pratique quand on est barman. Ceux qui pratiquent cet emploi boivent plus couramment du lait, laissant les autres boissons à leurs clients. Mais Belial, elle, considère au contraire qu'elle a ainsi de quoi se déshydrater gratuitement... ce qui serait vrai si elle ne payait pas les caisses de bouteilles d'alcool qu'elle commande régulièrement.
Oh, dernier détail ! En plus de ses camarades et partenaires de chambre, Belial a également un animal de compagnie qu'elle nomme Baal. Ce dernier est un chat à la fourrure jais et aux yeux jaunes, à la silhouette fine et gracieuse. Quand il ne traîne pas dans le bar à épier les différents clients, ce chat accompagne sa maîtresse, dont il semble être très attaché. Ce félin est un peu le confident de Belial, puisque cette dernière sait pertinemment qu'il ne répétera jamais tous ses secrets. On trouvera souvent Baal sur une épaule ou sur la tête de sa maîtresse.

Pendant

Non

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