Univers => Personnages => Rivëndal Në'Minre

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Aleksiz Në'Minre (frère)
Adam Liadon (connaissance)

Thème musical
Indéterminé

Nom: Në'Minre

Prénom: Rivëndal

Fausse identité
Nayahka Skrivagner

Phénotype: Diyn

Sexe dominant: Masculin

Age: 18 ans

Taille:1m77

Background

Nayahka est né sur l'île de Lyann, anciennement magnifique, sous le nom de Rivëndal Në'Minre. Et il n'est pas hors de propos de dire qu'il avait une sacré chance. Il était le second fils de la famille seigneurale de l'île, les Në'Minre. Deuxième fils, soit pas de responsabilités majeures, mais de l'argent, et du pouvoir jusqu'à la fin de ses jours, une éducation, des manières adéquates, bref...la belle vie. Le nourrisson aurait pu se la couler douce. Sauf que sa vie tourna un peu plus compliquée que prévu. Elle commença d'ailleurs plus compliquée que prévu. A cause d'rivendal, son frère aîné de tout juste trois ans, qui exercait une...mauvaise influence sur sa personne. Trop petit pour comprendre, Rivëndal avait commençé par être le coupable désigné des méfaits de son frère, donc sa victime. Un peu plus âgé, il était tout simplement devenu son complice, et prenait la même tournure que lui: difficile de caractère, difficile à élever, et il n'avait pas cinq ans...Inquiétude pour ses parents, grande joie enfantine pour lui-même d'être un p'tit caïd, et de faire les quatre cents coups avec rivendal...Tout ne fut pas toujours rose, bien sûr. Les souvenirs les plus lointains que garde encore le jeune homme sont ceux de corrections monumentales administrées pour cause de bêtises et autres méfaits, qui souvent restaient à la charge de son frère, et pas à la sienne. Il lui arrivait de lui en vouloir, mais globalement, ils s'entendaient bien. N'allez pas croire que c'était bisounours et compagnie, loin de là...ils étaient juste compagnons de méfaits. Experts en bétises. Et à deux, c'est toujours mieux.

Puis ce fameux jour. La révolution. L'attaque. Evenement qui n'a en rien été traumatisant pour Rivëndal, étant donné qu'il n'y participa absolument pas. Il ne vit aucun des siens se faire massacrer. Il ne vit pas le sang, n'entendit pas les cris et les pleurs. La cause? Toute simple. Il fut enlevé dès le début de la tuerie, par l'un des valets de ses parents. N'allez surtout pas croire que c'était un enlèvement bénéfique pour lui, pour qu'il échappe à la mort: le vil individu survint juste pour l'etourdir, l'attacher, l'enfermer dans un sac, et se faire la malle pendant la panique générale. Comme toute sa famille fut tuée, personne ne s'inquieta de ne pas retrouver son corps: il était après tout sûrement déjà mort. Et cela aurait été mieux pour lui, sans aucun doute. Le garçonnet passa les trois jours suivants attachés, dans un sac, dans la calle d'un bateau, à mourir de faim, et de soif. Je crois qu'il n'est pas utile de préciser qu'il avait peur. Qu'il avait très peur. Il était seul, loin de sa famille, emmené vers un endroit dont il ignorait tout...Même s'il l'ignorait encore, Rivëndal débarqua sur la plus grande archipel de Chimea: Aryaz. Là encore, il ne vit pas la lumière du soleil, et fut directement ammené à son commanditaire. Oui, commanditaire...un commerçant. Un des trop nombreux responsables de la Révolution qui venait d'avoir lieu. Et qui n'avait rien trouvé de mieux que de soudoyer l'un des serviteurs de la famille Në'Minre, à qui il avait eu l'occasion de rendre visite, et de cultiver son goût pour les petits garçons...

On le tira du sac, le détacha, et le jeta par terre, sur le sol nu et froid, dans une demeure inconnue, d'un luxe maladif, bien protegée, mal habitée...On lui annonça au milieu de grands éclats de rire qu'il était le dernier survivant de sa famille, que tout les siens avaient été massacré. Que sa mère avait supplié qu'on l'épargne, que son frère avait pleuré. Ce n'était peut-être là que des mensonges, mais c'est ici que Rivëndal enterra sa vie passée.On lui annonça aussi, d'une voix perfide, et doucereuse, qu'il les rejoindrait bientôt. Inutile de s'arrêter sur les détails. Il fut violé, torturé, battu, et laissé pour mort. Et Rivëndal Në'Minre périt ce jour-ci, sans aucun doute. On alla cacher son corps à l'autre bout de l'agglomération, dans une rue mal famée, ou trouver le cadavre d'un enfant ne serait pas trop surprenant. Mais la volonté de vivre est parfois plus forte que n'importe quoi. Il survécut, et n'oublia jamais le visage de celui qui l'avait arraché sa vie. Il se traina, tout transi de froid, et tout sanglant, jusqu'à être visible. Il attendit, incapable de bouger, sur le pavé froid de la rue. Des heures et des heures...jusqu'à ce qu'on le trouve, et qu'il perde connaissance.

Il se reveilla au chaud, dans un lit, couvert, habillé. En sécurité. A son chevet, un homme d'une soixantaine d'années, à l'air sympathique, aux cheveux déjà blanchis par l'âge.Pendant deux jours, l'inconnu s'occupa de lui, le nourrit, l'habilla, le laissa se reposer, sans rien lui demander. Le garçon n'aurait de toute façon peut-être pas été capable de dire quoi que ce soit. Il fallut bien pourtant nouer le dialogue. Bientôt, le vieil homme lui annonça qu'il pouvait pleurer, s'il le voulait. Que cela lui ferait du mien. Ce à quoi le petit répondit qu'il ne voulait. Que son frère se moquerait de lui, en le traitant de fillette. Et là, il lui raconta tout. Lyann, son frère, sa famille, l'enlèvement, la mort des siens...mais pas ce qu'on lui avait fait ici. Jamais. Le vieil homme prit alors la lourde responsabilité de s'occuper de l'enfant, de le cacher. Il lui offrit l'identité qu'il garda jusqu'à ce jour, celle de Nayahka Skrivagner, un de ses neveux, soit disant. S'en fut définitivement finit de Rivëndal Në'Minre, sans aucun regret. Il n'avait plus rien à attendre de son passé.

L'homme était concepteur et artisan d'armements. A partir de petites quantités d'ôme, il fabriquait des prototypes d'armes à feu, et des armes plus traditionnelles, qu'il revendait. Son petit commerce tournait bien, malgré son âge. Il offrit à Nayahka la meilleure éducation possible dans cette classe sociale. Il lui appris en parallèle le maniement des armes, leur fabrication. Nayahka aurait pu rester un garçon rangé jusqu'à la fin de ses jours. Mais la fougue des Në'Minre ne s'eteind pas aussi facilement. Il se moquait bien des études, bien qu'il fut extremement intelligent, dès son plus jeune âge. Mais rien ne l'interessait plus que de courir la ville. Découvrir ses vices. Il s'acoquina très vite avec une bande de voyous, alors qu'il avait à peine neuf ans. Commençèrent alors les vol, domaine dans lequel Nayhka devint particulièrement agile, et productif. Mais il ne devint jamais un voyou, un assassin. Ce qu'il faisait de mal, il ne le faisait jamais gratuitement. Il vola des biens, beaucoup d'argents. L'argent avait un effet fascinant pour lui, sans qu'il sâche pour quoi. Bien sûr, il ne dit jamais rien de ses méfaits à son sauveur, et protecteur. Ce dernier se faisant plus âgé, sa vue commença à baisser, et son commerce déclina. Nayahka devint alors la principale source de revenues de la maison. Il volait, incroyablement bien. Si jeune, il fut pris deux ou trois fois la main dans le sac, bientôt il se perfectionna. Après les vols à l'étalage, les vols personnels. Puis les agressions mineures. Puis les escroqueries, dès treize ans. Car il se découvrit un autre talent exceptionnel: l'art du mensonge. La tromperie. Les masques. C'était un jeu auquel tout le monde jouait, alors pourquoi pas lui?

Nayahka ne pouvait s'empecher de surenchérir. Il voulait toujours tenter quelque chose de plus génial, de plus dangereux, quelque chose qui lui rapporterait plus...et avec des complices, il tua, à de nombreuses reprises. Pas d'honnêtes gens. Il ne s'attaquait que très rarement à des honnêtes gens pour de grosses sommes. Il préférait les commerciaux. La vengeance, même très froide, et détournée, est toujours delectable. Mais il en arrivait rarement à de telles extremités. Il préférait largement savourer ses petits méfaits. Il savait que quelque chose ne tournait pas bien rond chez lui. Cette idée se précisa alors qu'il eut quinze ans. Comme s'il...cherchait sa propre mort. Nayahka se rendit compte qu'il n'avait peur de rien. Qu'il ne reculait devant rien. Voler, tuer ne l'effrayait pas. Ouvrir sa grande gueule devant les Grands, non plus. Se moquer, décrédibiliser, prendre l'avantage...il assumait ce qu'il faisait, absolument tout ce qu'il faisait. Il ne craignait pas d'être pris, d'être battu, blessé, ou même tué. Comme s'il n'avait plus rien à attendre de cette stupide vie.

Puis il finit par pousser le vice encore plus loin. La prostitution, alors qu'il avait tout juste seize ans. Et ce pour de nombreuses raisons. Déjà, il avait le physique pour. Il était jeune, beau, gracieux, bref, il méritait son héritage de Prince. Ensuite, parce que cela rapportait diablement bien. Oh, il ne se prostitua jamais dans la rue, comme une vulgaire chose à vendre, non...il préféra le faire dans les milieux les plus hauts. Les désirs étaient plus excentriques, certes. Mais cela payait divinement. Et lui procurait une influence, une reconnaissance certaine. Il était le protegé de quelques uns des plus riches. Protecteurs qui avaient tendance à mourir, aller savoir pourquoi...A 18 ans, il décida de quitter Aryaz. Son tuteur, vieux et aveugle, lui en donna l'autorisation. Pour le remercier de tout ce qu'il avait fait pour lui, Nayahka avait commençé il y a déja un an, à payer une jeune femme qui s'occupait du vieil homme, contre un salaire plus qu'honorable. Sans regret, emportant avec lui la quasi totalité de ses affaires, un stock d'armes et de l'argent en quantité non négligeable, Nayahka alla s'installer à Enesiz. Il y réside désormais depuis deux mois à peine, et passe un temps certain à se refaire la main sur de...bonnes vieilles occupations.

Psychologie

Nayahka est un individu à la psychologie très compliquée. Il serait justifié de commencer par dire qu'il n'a peur de rien. Rien ne l'effraie, rien ne l'arrete. Il vole, il escroque, il tue, il défie, il se moque...et il ne regrette absolument rien de ce qu'il entreprend, même si c'est mal, même s'il a tord. Il assume parfaitement chacune de ses paroles, chacun de ses actes. Ainsi, on ne le forcera jamais à s'excuser, à s'abaisser, à ramper, pour obtenir quelque chose. On ne saurait rabaisser sa fierté, lui donner honte. Il preferera la mort à la redition. Et comme les blessures, la mort, ne sont pas un problème pour lui, il prend la vie avec légèreté. Il ose tout, essaye tout. C'est quelqu'un qui se balade tour à tour avec l'air hautain, avec l'air moqueur, provocateur...ce n'est après tout encore qu'un enfant, plongé trop vite dans l'âge adulte, à l'innocence perdue...Oh, il a un bon fond. Un très bon fond même. Il ne s'attaque jamais aux faibles, à ceux qui ne peuvent se défendre. Sa quasi unique motivation est l'argent. Il ferait n'importe quoi pour en avoir. Malheureusement, dès qu'il en a, il le depense plus vite que la foudre qui tombe, si bien qu'il est toujours fauché comme les blés. Mais il n'hésite pas à aider, à donner à ceux dont la situation est bien pire que la sienne. Il appelle cela son côté "grand seigneur", avec moquerie en apparence, mais aussi avec beaucoup d'amertume. Ne pas se méprendre: il ne regrette pas ce qu'il a perdu. A ce jour, il dispose de plus de libertés que son statut ne lui aurait jamais permi. Il peut faire tout ce qu'il veut, quand il le veut...mais quelque part, il se sent peut-être seul. Pourtant, il ne fait rien pour avoir de la compagnie, des amis...c'est tout simplement un enquiquineur de première, qui n'arrive pas à s'empecher de frapper là oł ça fait mal. C'est presque instinctif chez lui. Il ne sait pas rater une occasion de faire le malin, de se montrer, de se moquer. Du coup, il ne se la ferme jamais, et cela lui rapporte très souvent des ennuis. Il dit ce qu'il pense sans aucune gêne, mais d'autre part, quand l'occasion s'y prette, c'est un admirable menteur...Pas de remord, pas de regret, pas de susceptibilité, pas de conscience morale, pas de scrupule...c'est un individu très libre, très ouvert, très grande gueule. Il est très rarement de mauvaise humeur, ou s'efforce de ne pas le montrer, sous ses airs cassants et très blessants. Il ne s'enerve pas souvent, à part si on lui court vraiment sur le haricot. En cas de problème plutôt majeur, il sait rester calme, froid, calculateur...bref, il sait rester en vie, prendre les dispositions pour cela. Sur une note plus légère, Nayahka est un dragueur. Il aime se sentir apprecié des femmes. Il adore sentir leur regard, les voir se retourner sur son passage...Et c'est un parfait gentleman avec ces Dames. Jusqu'à ce qu'il arrive à les mettre dans son lit. Après, c'est autre chose.

Description physique

Nayahka est comme qui dirait plutôt gâté par la nature. C'est un individu aux cheveux d'un roux profond, agréable à regarder, sans tourner vers le carotte vulgaire. Ses yeux sont aussi verts que des pierres de jade: une couleur éclatante, saisissante, et au combien hypnotisante...en les observant soigneusement, derrière l'air moqueur, presque hautain, on peut y lire toute son intelligence sournoise, tout le mal qu'il est capable de faire. Sa peau est pâle, et il a la stature fine sous sa forme masculine. En homme, il est de taille moyenne, environ 1m74, pour une soixantaine de kilos, faisant de lui un individu très mince, très svelte, et très agréable à regarder. Ses cheveux sont ainsi courts, lisses, et bien coiffés. Il prend un plaisir tout particulier à soigner son apparence, sans paraitre coquet pourtant. Veste courte ou mi-longue, pantalon de cuir, tee shirt, noir, noir, noir encore et toujours...s'il ne dégage pas encore une beauté à faire pâmer les jeunes demoiselles, il est sans nul doute très séduisant, très sensuel. Sexy. Et en plus, il est jeune, que demander d'autre? Notons également qu'il a les oreilles perçés, une boucle d'un côté, au lobe, et une seconde sur le lobe, en haut. Sous forme féminine, Nayahka est tout aussi gâté. Ses cheveux et ses yeux restent d'un même ton bien que ces derniers s'agrandissent, sa bouche pulpe un peu plus...Il perd une dizaine de centimètre, une quinzaine de kilos...et devient une toute jeune femme aux formes très bien découplées, séduisante, attirante. Se sentant tout de même très homme, il a la chance de ne passer que peu de temps sous cette forme: elle ne se présente que lors des nuits les plus noirs, oł la lune n'apparait pas. Mais quand cela arrive, il ne rate pas l'occasion: maquillage, coiffage, hauts avec de beaux decolletés, jupes sympathiques, bottes étirants ses fines et désirables jambes...et c'est parti pour une nuit endiablée.

Autre, particularités

Nayahka fume, à l'occasion. En fait, en des occasions très précises: lorsqu'il est effrayé, en état de tension, en stress, bref...lorsqu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Il a l'habitude de toujours avoir un paquet sur soi, mais ne sort sa clope que lorsque l'heure est grave...Autre chose: Nayahka se promène constamment armé. Il est pour lui impensable de sortir sans avoir des electrochocs sur lui, ou bien un pistolet, que l'ejection soit positive, ou négative (quoique il prend grand des deux seuls pistolets à ejections négatives dont il dispose, et qu'il ne sort que pour les grandes occasions)

Pendant

Pas pour l'instant...

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