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Mécanicien taciturne

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Kheiro Narbe (associé)

Thème musical
Indéterminé

Nom: Inexistant

Prénom: Meshach Isaure

Phénotype: Diyn

Sexe dominant:
Aucun, si l'on peut dire,
puisque son temps est
presque également
partagé entre les deux

Age: 26 ans

Taille:
1m73 (f.masculine) - 60Kg
1m70 (f.féminine) - 58Kg

Il: Meshach
Elle: Isaure

Meshach Isaure....N'a pas de nom de famille, ne se souvient pas en avoir jamais eu un. Non pas parce qu'il aurait dû cacher une quelconque origine noble, mais tout simplement parce que ses parents ne l'ont jamais appellé autrement que par l'un ou l'autre de ses prénoms, au gré du cycle de la journée. Sa famille a longtemps vécut sur un simple bateau de pêche, un antique voilier où une espèce de cabine avait été aménagé à grands renforts de plaque de tôles et autres planches. Autant dire que l'embarquation était plutôt fragile, ce qui explique pourquoi les jours de tempêtes elle était toujours amarré au port le plus proche.
Le plus souvent, il s'agissait de celui de Omheri où Isaure a vu le jour. Cependant, il a passé une bonne partie de son enfance sur l'eau, gagnant ainsi un sens de l'équilibre sans doute plus développé que la moyenne, le pied marin en somme.
Malgré un niveau de vie franchement faible, ils menaient une vie relativement tranquille. Ses parents pêchaient grâce à leur embarquation; il ne s'agissait bien sûr pas d'une pêche très rentable, mais cela était suffisant pour vivre, puisqu'ils consomaient une partie de leur récolte et vendant le reste pour pouvoir acheter d'autres produits de consomation courante. Ce n'était certes pas la grande vie, et l'on aurait pu croire qu'ils n'étaient pas heureux, mais ils savaient se contenter de ce qu'ils avaient, malgré les fins de mois souvent difficiles, et leur habitat précaire.
Parfois leur père rentrait tard le soir, épuisé ne disant que quelques paroles envers sa femme et ses enfants, ce qui en réalité ne changeait guère de l'ordinaire.
Meshach avait en effet une soeur plus jeune que lui d'environ 3 ans, ou peut être plus. La notion du temps n'avait jamais été d'une grande importance pour lui. Le jour se levait, la nuit le remplaçait, c'était bien tout ce qui lui importait.
Bref, sa soeur par contre eu le malheur de naître aliyn, ce qui fut loin de lui faciliter la vie. La pauvre enfant se sentant plus à l'aise dans sa version féminine, et ne supportait guère sa version masculine. Bien sûr en tant qu'aliyn, elle ne contrôlait pas ses transformations et cela la rendait nerveuse, et fragile. En effet cela ne l'aidait pas à se sentir bien, et dès qu'elle était trop stressée ou sous le coup de tout autre émotion forte, elle se transformait. La pauvre enfant attira la compassion de son frère, qui s'étant toujours amusé à bricoler, effectuant quelques réparations sous l'oeil avisé de son père abyn. Il avait pour projet la construction d'une sorte de stabilisateur. Bien sûr pour l'instant il était impossible de mettre en place un tel dispositif, cependant même maintenant cette idée est resté dans un coin de l'esprit de Meshach.

Malgré tout, il ne faut pas croire que ces enfants n'ont jamais reçu d'éducation. Leur mère était fille d'un marchand et leur apprit en effet tout ce qu'elle savait, ce qui était sans doute moins qu'une éducation donné par un précepteur à un riche héritier, mais qui leur permit d'acquérir les connaissances minimums et un peu plus. Ils n'étaient donc pas des ignorants, et de ce fait se considéraient assez bien lotis par rapport au reste de la population vivant sur l'eau.
Ils menaient une vie plutôt paisible, l'air de rien. Isaure se plaisait plutôt dans cette vie tranquille, toujours à bidouiller dans son coin des trucs et des machins, comme disait sa soeur. Il parcourait parfois les iles comme Enezis qu'il connut petit, lorsque celle ci était encore luxuriante de verdure, calme et paisible. On peut dire que gamin il avait déjà un esprit indépendant et baroudeur. Jamais il ne se plaignait lorsqu'il se blessait en jouant, ce qui arrivait relativement souvent, jamais il ne rechignait à aider son père lors de corvées difficiles.
Pour ses parents, c'était un enfant tranquille, qui savait s'occuper et ne pas traîner dans leurs pattes lorsqu'ils étaient occupés. Souvent il emmenait sa soeur avec lui, mais celle ci se fatiguait plus vite de ses courses et autres galopades au grand air, et ne comprenait goutte à ses bricoloages.
De plus à cause de ses complexes, elle préférait rester à l'abri des regards et cotoyait peu de monde, ce qui avait contribué à la rendre farouche et méfiante envers les inconnus.

Meshach en revanche, liait facilement connaissance, et faisait parfois montre d'un enthousiasme débordant lorsqu'il s'agissait de jouer avec d'autres enfants de son âge. Bien qu'il débordait d'énergie, il restait tout de même assez calme la plupart du temps, et surtout mature pour un gamin de son âge. Les adultes ne l'intéressaient guère et ne faisait que peu partie de ses fréquentations, sauf si ils pouvaient lui apprendre quelque chose d'intéressant.

D'ailleurs, Meshach n'eut d'ailleurs guère vent des rumeurs de soulèvement et autres qui soufflaient quelques mois avant la révolution. Il avait alors 13 ans lorsque les familles royales furent assassinées. Ce jour là, son père qui avait disparut plus tôt dans la journée sans explication, réapparu lorsque la nuit fut bien avancée avec une petite somme d'argent. Il ne dit rien là dessus, mais Isaure devina que cela avait un lien avec les émeutes au dehors. Sa mère ne demanda pas sa provenance. Ils quittèrent donc le port de Luyann où ils étaient amarrés.
Des jours durant, ils voguèrent afin de rejoindre Enezis. En effet depuis peu on avait fait construire des quartiers résidentiels: son père voulait s'y installer et mener enfin une vie plus confortable. Sa mère, de caractère plutôt docile ne discuta pas son projet. Quant aux enfants, ils pensaient que cela serait une amélioration agréable, d'avoir un chez soi plus confortable, agréable. Enfin c'est ce qu'ils croyaient Les quartiers résidentiels d'Enezis étaient encadrés d'un mur pourvu d'une unique ouverture. Meshach tiqua un moment en voyant cela, lui qui avait vécut surtout à l'air libre, mais ne fit aucune remarque, à nouveau. C'était enfin des logements solides qu'on leur proposait, sécuritaire et non plus les habitations précaires qu'ils avaient pu connaître (qui se résumait à leur bateau).

Cependant, ils n'avaient pas assez d'argent pour habiter les belles demeures récemement contruites pour la classe moyenne, comme le leur fit comprendre un individu en costume noir, les toisant du haut de sa grande taille avec un mépris plus que manifeste, lorsque son père demanda le prix des habitations.
Ils durent alors se rabattre sur les bidonvilles environants.
Vous allez me dire, quel était alors l'interêt de venir ici? Et bien le principal venait du fait qu'ils étaient là tout de même bien plus à l'abri des orages que sur un bateau, qui rappellons le, n'était pas bien solide.

Cela dura quelque temps, où ses parents allaient là où l'on voulait bien leur offrir un travail: usine, mines parfois pour son père qui rejoignait alors les cités minières avec son unique moyen de transport, le petit bateau de pêche et s'absentait parfois pendant des mois.
Cependant, la situation finit par se dégrader: Meshach comprit rapidement, avec sa lucidité habituelle (vivre dans une misère relative vous ouvre rapidement les yeux) qu'ils étaient parqués là comme des bêtes, ce qui pour un enfant comme lui, était presque insuportable. Il détestait la promuscuité dans laquelle ils vivaient, entouré de gens qu'il ne connaissait pas et n'avait tout de façon pas envie de connaître. Leur air hagard et désesperé le dégoûtait. De plus, certains faisaient peur à sa jeune soeur.

C'est seulement trois ans après la révolution qu'une épidémie se déclara, alors que Meshach avait tout juste 16 ans.
Le manque d'eau et de denrées de bonne qualités, ainsi que de chauffage se faisant sentir cruellement, en plus de l'hygiène plus que douteuse et la promiscuité entre les différents habitants contribua à répandre l'épidémie.
A 17 ans, Meshach perdit sa mère qui fut la première malade. Sa constitution peu résistante et les pénibles travaux qu'elle effectuait l'avait considérablement affaiblie.
Durant quelques mois après le commencement de l'épidémie, elle résista vaillement, aidant les voisins déjà malades, mais fut finalement atteinte. La pauvre eut droit comme les autres à de longs mois d'une agonie douloureuse, mais eut la chance de ne pas voir ses enfants mourir avant elle.
Ceux-ci s'occupèrent d'elle jusqu'à la fin. Leur père eut le temps de la voir 3 mois après son infection, mais ne resta malheuresement pas: il avait décroché un gros contrat, qui l'espérait-il, leur permettrait de quitter cet endroit insalubre.

Seuls les deux jeunes inhumèrent leur mère comme ils purent: en effet ils ne pouvaient pas compter sur l'aide des voisins: depuis un an déjà l'épidémie avait fait grand nombre de victimes, et une grande partie de la population avait été décimée. Les derniers restant étaient les malades et les mourants, qui ne pouvaient plus compter sur personne pour prendre soin d'eux bien souvent.
Meshach dû bientôt dispenser les mêmes soins à sa soeur, qui tomba finalement malade. Peut être son état d'aliyn avait pu ralentir la contamination. Elle mourut très rapidement, malgré tout les efforts de son "frère" qui sentait aussi ses forces décliner jour après jour. Il brûla le plus de corps possible durant le jour, les cadavres laissés à l'abandon répandant une odeur infecte. Le bûcher répandit une horrible odeur de chairs brûlés, mais c'était préférable. Le soir il s'écroulait épuisé.
Ses sens ne lui restituait que difficilement le monde qui l'entourait, il voyait de plus en plus mal, n'entendait même plus les râles d'agonies qui s'échappait parfois de la bouche déssechés des quelques malades habitant à côté.

Souvent il se traînait à moitié conscient sur le sol, cherchant de quoi boire et après avoir bu, reposait par terre, à même le sol, où il restait plongé dans un sommeil entrecoupé de délire à cause de la forte fièvre qui l'étreignait. Les rares fois où il émergeait de cet état quasiment comateux, il croyait devenir fou, et appellait d'une voix faible les membres de sa famille.

Une nuit, elle se réveilla couché dans un lit. Au dessus d'elle se trouvait un homme âgé dont les yeux clairs et perçants luisaient dans l'obscurité. Quelque chose de similaire à une bougie jettait des lueurs orangés dans la pièce.
Elle essaya vainement d'articuler quelques mots, mais se rendormit sans avoir réussi, le vieil homme lui faisant signe de se taire. Son sommeil était bien plus paisible, malgré quelques douleurs causées par la fièvre qui peu à peu baissait.
Meshach se réveilla le lendemain, se sentant toujours un peu faible. Il questionna le viel homme qui lui apprit qu'il l'avait trouvé délirant allongé sur le sol en cherchant des survivants parmis tout ces morts et qu'il l'avait alors soigné, l'emmenant dans un lieu plus calme.
Meshach se demanda tout de même ce qu'un homme aussi bien habillé pouvait bien faire ici, mais ne dit rien. De toute façon, il n'aurait pas de réponse satisfaisante et se sentait bien trop épuisé pour protester contre les traitements et autres médicaments qu'on lui fit avaler.

C'est ainsi qu'il sortit du ghetto. Il ne sut jamais si son père était revenu, et ne le revit jamais. L'homme qui l'avait sauvé prit soin de lui pendant encore quelque temps, le considérant comme son propre enfant. Cela ne dérangea pas Meshach, qui l'aimait bien. On peut dire qu'il avait eu de la chance. Le vieil homme lui apprit tout ce qu'il voulait savoir. Il le quitta cependant pour travailler lui même, vers 20 ans, et enchaîna les petits boulots. Il garda cependant le contact avec, et lui rend parfois visite. Les années se sont écoulés et Meshach arrive à maintenir un niveau de vie assez décent. C'est devenu un mécanicien de génie, de bricoleur qu'il était enfant et l'on peut dire qu'il n'a pas peur de se salir les mains.
A cause de ce qui lui est arrivé, il ne porte évidement pas les commerciaux dans son coeur, mais vit sa vie sans faire parler de lui.

[Le viel homme est en réalité un chef de gang, qui cherchait un de ses contacts; ce dernier ayant eu des problèmes avec les commerciaux, décida de se cacher dans les ghettos. Mal lui en prit, puisque le vieux le retrouva mort, peu après avoir secouru Meshach. Il l'avait trouvé peu avant la tombée ede la nuit, et fut surpris de la ressemblance avec son propre fils (abyn pour sa part) qui était décedé quelques temps auparvant lors d'une rixe entre gang.
C'était cela qui avait attiré son attention et sa compassion, car malgré tout, il n'avait pas un si mauvais fond, et aimait son fils. Par contre, c'est sans doute l'un des rares gestes purement gratuit qu'il ai accomplit de toute sa vie. Meshach n'est pas au courant de tout ça, même si il se doute de quelque chose. A vrai dire, il se moque éperdument de savoir qui est le viel homme, il sait juste qu'il lui a sauvé la vie, et lui en ai reconnaissant.]

Meshach Isaure est calme, très calme, peut être un peu trop et souvent plongé dans une activité qui va l'occuper pendant des heures. Il peut réparer tout ce que vous voulez, s'intéresse de près au fonctionement des nouvelles technologies basé sur l'ome.
L'un de ses passes-temps favoris est de démonter et remonter à peu près tout ce qui lui tombe sous la main. Il est déconseillé de laisser votre toute nouvelle montre, pistolet à ome à sa portée. Heureusement si vous le laissez bidouiller vos objets, il vous les rendra en parfait état.
Il arrive d'ailleurs qu'il améliore certains mécanismes. Pour lui, les objets possèdent une logique évidente et ça ne lui pose pas beaucoup de problèmes.
Bien qu'il soit de prime abord plutôt froid et taciturne (voir un peu autiste sur les bords ;D), si vous parler avec lui d'un sujet qui l'intéresse, il fera preuve d'un grand enthousiasme et se révélera bien plus jovial et amical que d'ordinaire.
Bien entendu, il n'accorde pas sa confiance facilement, mais n'hésite pas à prendre des risques, que ce soit en matière de relations ou de travail, si il sent que cela peut lui rapporter quelque chose, ou avoir un interêt pour lui. N'allez pas croire pour autant qu'il soit interressé, il fait avant tout ce dont il a envie, et ne perdra pas son temps avec des personnes qui ne l'intéressent guère.
Meshach peut se montrer très sympathique lorsqu'on le connait bien; il se montre alors moins renfermé et fait même preuve d'un sens de l'humour particulier.
Un brin cynique sûrement. Il a arrêté de fumer il y a peu, c'est pourquoi vous le trouverez souvent une sucette ou tout autres friandises à la bouche. Heureusement pour lui, quoi qu'il mange, il ne grossit pas!

Meshach sous sa forme masculine n'est pas très grand, plutôt mince mais dispose de muscles secs. Il ne rechigne donc pas à l'effort. Malgré des grands yeux noirs cernés, un air assez fatigué et une barbe de trois jours perpétuelle, il y a quelque chose d'assez attirant chez lui.
Les traits de son visage sont plutôt durs, tout comme son regard qui n'a pas conservé sa candeur enfantine. Avec ça, rajoutez un air plutôt indifférent voir blasé. On ne peut pas dire qu'il ai conservé un visage fin visage juvénile.
Ses cheveux lui arrivent à la nuque et sont tout aussi noir que ses yeux. Il ne prend pas spécialement soin de son apparence, et s'habille de manère plutôt classique. On le verra souvent en jean et marcel sombre, les mains (gantés) dans le cambouis et des lunettes de protections rondes sur le nez.
Il lui arrive de sortir habillé d'une veste en cuir, sans doute le seul vêtement de valeur qu'il possède. Et malgré ça, il a un certain succès auprès des filles ;D
Quant à sa forme féminine, elle est à peine plus petite, ses cheveux sont tout aussi courts, ses yeux noirs aussi profond. Sa silhouette est harmonieuse et elle a la chance d'avoir de belles jambes galbés, en plus d'une poitrine tout à fait respectable, si l'on peut dire.
Elle a aussi un air dur, et ne fait pas plus de chichis sur son habillement que sa forme masculine.

Il a un tatouage à la "fin" du plexus solaire.

Non