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Coordinateur au parc des Expos

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Thème musical
Indéterminé

Nom: Levana

Prénom: Laël

Phénotype: Irazyn

Sexe dominant: Masculin
Les trois quarts du temps

Age: 24 ans

Taille: 1m87

Laël est né de deux parents irazyns, il y avait peu de suspens quant à son phénotype classant. Néanmoins, si son passé est somme toute assez banal, Laël est tout sauf simple. Tout d'abord, on ne peut pas dire que sa scolarité se soit bien passée... Il était toujours entouré d'une foule d'abyns qui se moquaient de lui, bien moins que le pauvre seul alyn de l'école, mais bien plus que pour les diyins qui la fréquentaient. En fait, Lael était un des seuls, avec l'alyn, qui se transformait en pleine classe ou dans la cour. Les diyins avaient de la chance, et il fallait attendre nuit noire pour qu'ils se transforment, et donc il ne subissaient pas toutes les railleries propres aux pré-ados. Laël en a longtemps souffert, même si ça ne se voyait pas forcément. Il était le plus souvent seul. On aurait pu croire qu'il serait allé vers l'alyn pour qu'ils puissent se soutenir mutuellement, mais il évitait tout contact avec lui, de peur qu'on se moque encore plus de lui. Ajoutez à cela une hypersensibilité qui rendait chaque émotion trop forte pour éviter une transformation... Laël devait toujours prévoir des vêtements prévus pour les deux sexes, car il lui arrivait parfois de changer de forme une douzaine de fois par jour. A cette époque, Laël était ravi qu'il y ait des orages: il savait qu'il serait pour un temps, comme les abyns. Comme les autres.

Puis vint l'époque de l'émancipation. Laël grandit, et se rendit compte de tout le ridicule de vouloir absolument être comme les autres. Il se prit même à aimer les sensations fortes, faisant presque exprès de se transformer pour montrer sa différence. Une vraie crise d'adolescence. Lui qui se vernissait les ongles pour ne pas exhiber leur couleur noire se prit à les exposer fièrement. Il était une minorité, assez faible pour être considéré comme exceptionnelle, assez forte pour ne pas être dénigrée ou simplement pas prise en compte. Vers ses 17 ans, Laël est devenu une vraie teigne, instable mentalement, et donc physiquement, puisqu'il pouvait passer des heures à se métamorphoser dans un sens, puis dans l'autre, ce qui était très agaçant pour son entourage. C'est pendant cette période qu'il développa sa personnalité forte et dure, orgueilleuse et combative, loin du pleurnichard qu'il était quelques temps auparavant.

Mais cette époque est à présent révolue. Laël a mûri, et du haut de ses 24 ans, semble avoir trouvé un équilibre. Il passe la plupart de son temps sous sa forme masculine, s'amusant encore parfois à changer, pour énerver le monde, ou exciter une compagne/un compagnon.

D'un point de vue moins personnel, la vie de Laël l'a mené vers la gestion et plus précisément, celle du Parc des Expositions. Il se charge en effet de coordonner les réservations des salles, et de s'entretenir avec les clients quand il le faut. Il est le lien entre ceux qui réservent les salles et les dirigeants du Parc, même s'il ne compte pas arrêter là sa carrière. Son ambition est de pouvoir un jour gérer complètement le Parc des Expos.

Laël a une espèce de personnalité double. Même si c'est somme toute assez courant, la période où on se moquait de lui est restée ancrée dans son être, et impregne une facette de sa personnalité, que lui-même appelle Lilo. Lilo serait quelqu'un de fragile, d'hypersensible et de profondément triste. Mais Laël protège cette partie de lui derrière un épais mur de verre, une carapace qu'il nomme Manoah. Euh... oui Laël est à la limite de la schizophrénie. Manoah est donc quelqu'un de froid et distant, parfois dur et cynique, mais il est la cuirasse qui protège Lilo des attaques extérieures. Il laisse d'ailleurs passer très peu de gens derrière cette barrière émotionnelle, et la première impression que l'on peut avoir de Laël est celle d'un petit con prétentieux et vaniteux qui ne pense qu'à lui, qui se trouve parfait et qui envoie chier tout le monde. Mais il a toujours au fond de lui Lilo, le petit garçon qui ne cherche qu'à prendre la première main qui se tendra vers lui, les yeux pleins d'étoiles.
Pour résumer: Laël a eu deux périodes de son adolescence très différentes. La première a engendré Lilo, le garçonnet sensible et fragile; la deuxième a donné naissance à Manoah, l'homme qui fait barrière et sur lequel toute remarque désobligeante glisse. Le premier suit le deuxième, jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin de cette protection, ce qui est encore loin d'être le cas.

Laël, sous sa forme masculine, c'est à dire les trois quarts du temps, est un homme, grand et fin, à la taille très fine pour un homme d'ailleurs. Sous sa forme féminine, pas grand chose ne change en fait, sauf des hanches plus larges, et une paire de seins raisonnables, ni trop petits ni trop gros. (pour les connaisseurs, on va dire du 80 B). Autant dire qu'il a toujours l'air d'une fille, et que la différence n'est pas très marquée. Cela pourrait s'expliquer par sa manie de changer de sexe toutes les cinq minutes pendant son adolescence. Mais qu'on se rassure, si ses seins sont de taille moyenne, ses attributs en tant qu'homme le sont également. (là je vous épargnerais les mensurations). Enfin, Laël a des cheveux blonds - presque blancs - qui lui arrivent au milieu du dos quand il ne les attache pas, ce qui est plutôt rare. Il a une démarche légère et la plupart des gens ne l'entendent jamais arriver. Quant à sa voix, elle est et grave, presque caverneuse quand il est homme, et délicieusement suave et soprane quand il est femme.

Comme il est irazyn, il se transforme parfois sans le faire exprès, suite à des fortes émotions. Pour Laël, une émotion forte c'est: pleurer pendant un film ou en lisant un livre, hurler de joie dans une montagne russe, se prendre un rateau monumental, avoir une surcharge soudaine de travail, stresser avant une réunion importante, qu'on lui dise qu'on l'aime ou qu'il nous plaît, sans compter bien évidemment l'excitation sexuelle naturelle. D'ailleurs, il se fait souvent griller comme ça... Pendant les orages, sa forme forcée est la féminine. Ce qui n'est pas toujours pour lui rendre service.

Non