Univers => Personnages => Iranë Kessel

Esclavagiste
Liens avec:
Ios Ban (associé)

Thème musical
Indéterminé

Nom: Kessel

Prénom: Iranë

Phénotype: Abyn

Sexe dominant: Masculin

Age: 32 ans

Taille:
1m92(forme masculine)
1m85(forme féminine)

Background

C'était il y a 32 années de cela... S'en souvient-il ? Bien sûr que non qu'il ne s'en souvient pas, qui se remémorerait sa propre naissance. Mais ce fut au lever du soleil qu'Iranë vint sur Chimea, provoquant la mort de sa mère déjà affaiblie car malade et n'ayant pas survécu à l'accouchement car sa famille était trop pauvre pour se payer un médecin. Bien que qualifiant sa famille de pauvre car leur milieu, reconnaissons-le, était un des pires, Iranë eut tout de même assez de moyens pour vivre à peu près normalement, c'est à dire dormir sur un matelas et manger à peu près à sa fin. Fils d'ouvrier alcoolique, il tâchait de s'occuper du logis car son père n'avait que faire de son éducation et le battait quand il était saoul, ce qui joua grandement sur son caractère. En effet, le jeune Iranë n'éprouvait que de la pitié ou de la haine envers son père même si ce dernier était celui qui le faisait vivre de part son travail. Parlons-en de son travail justement. Il travaillait à la déchetterie d'ôme, son rôle étant de faire parvenir les déchets à leur lieu de stockage et de les trier si besoin est, chose qu'il ne faisait jamais car bien trop fatigante à exécuter. C'était en partie grâce à son père que les déchetteries étaient de plus en plus grandes et toxiques, ce qui renforça son aversion envers son paternel d'ailleurs.

A l'age de 19 ans, ce fut la révolution, le massacre comme disent certaines personnes sur qui cet événement influença leur vie. Ce qui fut un peu le cas pour le jeune abyn. En effet, la révolution se mettant en place, les personnes qui allaient devenir ceeux qu'on apelle les commerciaux se devaient de combattre l'aristocratie qui était mise en place à l'époque et les ouvriers furent convoqués à se battre aux côtés de ceux dont les postes et les revenus étaient plus élevés. La lâcheté de son géniteur eut raison de son courage et il s'arrêta de travailler pour se consacrer totalement à son passe-temps, l'alcool. Les dépenses s'ajoutèrent donc, et les recettes furent réduites à néant. L'abyn se mit à détester les commerciaux d'abord, puis l'aristocratie et enfin son père mais ça c'était devenu plus qu'une habitude pour le fils de le haïr, c'était une omniprésence dans sa tête, une des seules pensées habitant Iranë en plus de l'inquiétude du lendemain et de l'enfouissement de ses autres sentiments, tels que l'amour ou le partage.

Il y a d'ailleurs une petite anecdote amoureuse à ce sujet. Alors qu'il avait une vingtaine d'années et qu'il se baladait dans une ruelle du quartier résidentiel, le jeune abyn fut épris d'une petite demoiselle qui passa à côté de lui. Dans un sourire et un signe du doigt, la fille lui fit signe de la suivre, ce qu'il fit dans un élan de pensées malsaines pour ne pas dire scabreuses. Ainsi dans un cul de sac, il échangea ses premiers baisers tendres et savoureux avec une autre personne. Le déshabillant, il se laissa faire comme absorbé par le charme de sa compagne d'un jour. Cependant il y eut un retournement de situation, la fille prit les vêtements d'Iranë et s'enfuit avec, ce qui laissa le jeune homme avec un pagne pour seul vêtement et sans le sou. Il dut parcourir quelques kilomètres pour rentrer à son domicile, honteux devant les personnes qui le voyaient passer et envahi par la haine de s'être fait berner aussi facilement. Ce fut à ce moment précis qu'il se dit que l'amour n'était qu'un piège et s'y atteler n'apportait que des ennuis.

N'ayant reçu aucune éducation, Iranë ne savait bien entendu ni lire ni écrire, ce qui ne le gênait pas pour son petit boulot. Il était coursier et devait livrer des paquets dans le quartier résidentiel. Souvent des bibelots sans intérêt d'après lui mais qu'importe, il se devait de fournir les revenus de la famille s'il voulait survivre et connaissait beaucoup de ruelles, endroits où il jouait dans sa petite enfance, et où il était battu aussi... A croire que son enfance ne fut pas rose, ce qui était le cas. Personne ne se souciait de lui et personne n'éprouvait le moindre scrupule à le faire souffrir. Cette manière de penser des gens à son égard ne fit que s'envelopper le jeune abyn d'une carapace. Carapace physique tout d'abord car, voulant pouvoir rendre les coups qu'on lui avait proscris en étant plus jeune, il s'était entraîné à améliorer son physique. Il entendait par physique sa capacité musculaire et son endurance car, ne souhaitant plus être séduit ni tomber amoureux, il savait qu'il n'avait plus besoin du charme d'un visage jeune et saillant ni même de la propreté de son corps, se laver était devenu plus hebdomadaire que quotidien avouons-le.
Mais aussi une carapace " psychologique ", tout simplement parce qu'il n'avait personne à qui se confier et que même s'il connaissait des gens, ces derniers ne souhaitaient pas lui parler, ce qui bien sûr influença grandement sur son comportement. Il gardait tout enfoui au plus profond de lui même, restant neutre dans le plupart des situations possibles, Il attendrait le jour où il pourrait se venger de ceux qui l'avaient connus et martyrisés, il ne désire plus qu'une chose : Se venger et partir.

Les années passèrent, l'abyn grandissait à vue d'oeil, son caractère se reflétant de plus en plus dans sa manière de vivre et son physique. Rude, fort, endurant mais silencieux étaient quelques adjectifs qui le qualifiaient quand son père eut atteint le crépuscule de sa vie. En effet, son géniteur devait de l'argent à des bars et il revenait souvent ivre-mort, son foie sans doutes détruit depuis longtemps et le reste de son corps se dégradant chaque jour. Il mourut dans un des nombreux ghettos du quartier résidentiel, un verre de trop pensait Iranë mais il ne se rendit compte de sa mort qu'après quelques jours, en effet son géniteur ne revenant pas et le fils ne voulant point partir à sa recherche, il l'abandonna le laissant pour mort. Il pensait également que c'était un premier pas vers sa vengeance, qu'il n'avait plus à supporter son géniteur qui au fil des années était plus devenu un poids qu'autre chose.L'homme était mort mais la dette était toujours présente. Iranë fut forcé de travailler pour le patron d'un bar crasseux situé près du quartier résidentiel. D'abord plongeur, il nettoyait des verres imbibés de poussière et d'alcool et se faisait battre quand il cassait un objet ou qu'il oubliait une saleté sur le bord. Il gravit peu à peu les échelons, Plongeur, serveur et enfin barman, il rendait ses comptes au patron et faisait comme ses prédécesseurs, torture de tous genres à ceux qui lui étaient inférieurs. Alors il fut envoyé dans un autre bar à Lyann que son patron possédait également à l'âge de 30 ans. En tant que serveur il fut rapidement apprécié pour sa convivialité et ses services prestes et efficaces. Il y resta alors durant une année avant de rencontrer Ios... Ios qui devint son seul et meilleur véritable ami et qui le fit quitter son travail à cet âge de 31 ans, sa dette effacée par un coup de main de son ami, pour aller vers des horizons plus fructueux...

(ici donc à la suite le BG de notre entreprise à Ios Ban et moi, les idées venant de nous deux et la "mise en oeuvre" est de Ios Ban, je n'ai donc pas beaucoup de mérite sur ce qui va suivre )

Recit d'une organisation

Serea... ville où règne la misère et la maladie. Ville où l'espoir a disparu, ville délaissée par tous les commerçants car vides de clients et de ressources... et pourtant, tel était le terrain de chasse de Ios Bal, vendeur d'ôme.
Que venez faire un marchand en ce lieu putride ? Comment faisait-il pour afficher des prix aussi bas ? La chiméenne en face de lui se le demandait. Elle re-examina la pierre que Ios lui avait montré. Elle avait bel et bien l'allure fluorescente et inquiétante de l'ôme pur...
Mais comment était-ce possible ?
Comme si il avait su lire dans ses pensées, le commerçant brisa le silence qui durait depuis un instant..
- je vous l'ai déjà dit, je suis envoyé par la 5ème colonne. Nous souhaitons répandre l'ome pris aux mafieux à tous les quartiers déshérités. L'argent récolté servira de fonds pour nos futures actions.

La 5ème colonne... bien sur, tout se tenait. L'offre était décidemment bien alléchante, mais la jeune femme n'avait même pas un quart de la somme demandée, aussi dérisoire que soit cette dernière. De nouveau, Ios anticipa la réaction de son interlocutrice et s'exclama.
- Si vous êtes dénués de tout biens, j'ai peut être une idée.. J'ai vu que vous aviez un enfant d'une quinzaine d'année environ, or, l'ordre recrute. Confiez-le moi, je le ferais entrer dans l'association. Nous dirons que son... futur salaire correspond à l'ome, que je vous remets dès maintenant.
Ios sourit d'un air confiant à la sereanienne.
C'était là une occasion incroyable, elle le savait.
L'instinct maternelle en ces contrés maudites, ne pesait pas lourd en comparaison d'une source sure de chaleur pour tout l'hiver. Et après tout, l'enfant serait bien traité à l'ordre...
- Très bien, j'accepte, déclara-t-elle enfin, un large sourire aux lèvres.
- Parfait.
Le chiméen lui rendit son sourire avant de sortir de la maison, l'enfant le suivant docilement.


Ios était content. Oui, vraiment, il était content. Elle n'y avait vu que du feu, Comme tous les autres d'ailleurs. Elle ne comprendra que dans une poignée de jours... quand la pierre s'éteindra. D'ici là, son gamin sera loin... Oh oui, il sera loin, et lui aussi ne comprendra que plus tard ce qu'il lui est arrivé. Réprimant un rire, Ios se tourna vers l'adolescent.
- Mon jeune ami, nos chemins se séparent ici. Se fut un réel plaisir de te rencontrer, lui déclara t-il avec un grand sourire.
Tandis qu'il disait ces mots, un second chiméen, posté en embuscade derrière une maison, assena une décharge d'electrochoc à l'enfant, qui s'effondra sans bruit sur le sol enneigé.
- Ios, te rends tu comptes que je t'attend depuis depuis bientôt 1 heure, dans ce froid glacial ! s'exclama hargneusement le chiméen, rangeant son electrochoc.
- Mes excuses Iranë... Les négociations furent un peu plus âpres que prévu.
- Bon, passons. J'ai contacté Raish. Ils seront ravis d'accueillir un nouveau mineur
- Pour le prix convenu ?
Le dénommé Iranë ricana
- " les négociations furent âpres ", mais ne t'inquiète pas, tu auras tes 50% comme d'habitude.

Ios sourit à son associé. Leurs affaires commençaient enfin à marcher... ça n'avait pas été facile.
Il y a près d'un an leur soif de réussite et de fortune les avaient réunis, dans une sombre taverne de Lyann. Sachant que l'ome était la seule source d'énergie sur chimea, ils cherchèrent d'abord une matière pouvant lui faire concurrence. Ces recherches furent coûteuses et sans résultats : leurs faibles économies épuisés, ils durent stopper leurs études et travailler dans une usine de traitement de l'ôme sur ohmerie, afin de se reconstituer un capital. Et c'est là qu'ils trouvèrent la solution à leurs problèmes : les déchets ômiques.
Rejetés par les usines, ces fragments d'ômes ne contiennent qu'une infime fraction de leur pouvoir d'origine. Un pouvoir trop faible pour pouvoir être exploité dans l'armement, mais qui est largement suffisante pour des fonctions à courte durée comme l'alimentation en chauffage et en électricité pour quelques jours...
Le temps passant, ils accumulèrent sans soucis et sans dépense les précieux déchets, qu'ils mélangèrent à des ondes provenant de leur électrochoc afin de donner cet aspect qui caractérisait si bien l'ôme par stimulation des ondes électro-magnétiques.
Ce fut une réussite : non seulement, Le produit obtenu avait l'apparence vert fluo inquiétant de l'ôme, mais en plus, l'infime pouvoir contenu dans les dechets perdurait. Juste une poignée de jours -certes- mais c'était largement suffisant pour berner les gueux de serea. . Son talent d'orateur et L'affirmation de son appartenance à la populaire 5ème colonne finissaient de convaincre les plus sceptiques. De son coté Iranë avait des contacts utiles à raish et à Irae, les villes minières. Là bas, la fièvre de l'ôme bats son plein, et les trafics frauduleux pullulent, en particulier le trafic d'esclave. Il n'était pas difficile de vendre les jeunes seraniens un bon prix, même si ils n'étaient pas toujours très vigoureux.


Oui, vraiment, il y avait de quoi être content. Leur technique était maintenant parfaitement rôdé et leurs bénéfices leurs permettraient bientôt de voir les choses en plus grands.
Ios eut un frémissement d'excitation." attention enezis, nous arrivons ". et sur cette pensée, il se dirigea vers Serea en chantonnant la dernière musique à la mode de Eve.

Psychologie

Iranë est assez sadique de nature. Le fait qu'il soit devenu responsable des esclaves n'est pas pour rien. En effet, en temps que grand amateur de violence et de torture, Iranë a su s'imposer une réputation de tyran chez ses esclaves. Jouer avec ses esclaves désobéissants est devenu une vraie passion pour lui, au point de les forcer à désobéir pour les punir sévèrement par la suite. Quand il ne traîne pas avec ses esclaves, il se force à rester neutre et assez discret sur sa personnalité sauf avec son grand ami et associé ... où il se montre sympathique.
Voulant rompre avec son passé de silence et de haine, il se défoule sur ses esclaves et enfouit ses sentiments au plus profond de lui-même afin de n'y garder qu'un amer et vague souvenir de ce qui fut son enfance loin de toute gloire et richesse. Ne sachant ni lire ni écrire, il demeure une sorte d'imbécile heureux ou plutôt un corps uniquement habité par la cruauté.
Amour n'est qu'un mot sorti de nulle part et qui ne mène nulle part pour lui, et amitié est encore un mot vague bien qu'il en éprouve un semblant envers Ios qui le sauva de la misère et la fit participer à son " entreprise " comme il se plaît à le dire. Respect au contraire semble une valeur capitale pour sa personne. Autant ses esclaves envers lui que lui envers ses acheteurs et son ami. Autre point, il a tendance à se montrer brutal quand on cherche à le forcer à exécuter quelque chose.
Iranë ne se transforme jamais en femme, tout le monde peut le remarquer mais jamais personne n'a compris pourquoi. Peut-être pour une identité de secours, peut-être à cause d'un choc psychologique qu'il garde secret, en tout cas il ne se transforme jamais, ce qui est rare chez les abyns qui utilisent souvent à profit leur " don " pour divers stratagèmes.

Description physique

De forte carrure et avec des muscles imposants, Iranë a toujours travaillé son physique avec soin, pensant qu'il lui était primordial d'être fort et respecté pour se faire une place dans le monde. Une fois devenu maître des esclaves, il a pu garder le contrôle des êtres en utilisant ses muscles que certains auraient qualifiés d'acier. Les cheveux longs et bruns, formant une tresse dans son dos, sa coiffure que les gens auraient pu dire féminine contraste avec le reste de son corps. Les yeux perçants et d'un vert pâle, il paraissait on ne peut plus agressif lorsque ses sourcils se fronçaient mais témoignant d'une prudence omniprésente. De petites oreilles cachées sous ses cheveux lui permettaient d'écouter les dialogues de ses esclaves les plus téméraires et un nez qui aurait paru protubérant s'il n'était pas de forte carrure complétaient son visage pâle comme le reste de son corps. Personne ne sait à quoi ressemble son physique féminin car il ne l'utilise jamais et ne tient pas à l'utiliser.Bien que n'utilisant jamais sa forme féminine pour des raisons qu'il garde secrètes et qu'il ne l'a donc jamais travaillé physiquement, comme tout bon chiméen, lui aussi peut se permettre de changer de sexe. Et à ce titre, il convient de décrire sa forme physique avec précision. Mesurant 1m85 sous sa forme féminine et à la carrure moins forte mais tout de même assez solide pour une femme, Iranë correspond bien à une femme athlétique et jeune. Sa longue chevelure ne changeant point, elle lui confierai un charme hors du commun si elle n'avait pas ses tendances sadiques et son analphabétisme. La poitrine ferme et généreuse d'Iranë venait conclure ce corps qui correspondrait tout à fait à une femme " bodybuildée " même si avec une longue robe elle parviendrait à cacher sa force physique grâce aux traits fins qui caractérisent son visage. Parlons-en de son visage justement, toujours les yeux verts émeraudes mais le nez fin cette fois-ci etles lèvres un peu plus pulpeuses que son correspondant masculin. Elle cache toujours ses oreilles dans ses cheveux longs châtains foncés tout comme son homologue masculin. On peut dire ainsi que les traits qui font le plus penser à Iranë sous sa forme féminine et susceptibles de le trahir s'il se décide à changer d'apparence sont ses yeux, sa chevelure et enfin sa musculature.

Autre, particularités

a toujours un fouet sur lui au cas ou ses esclaves ne seraient pas assez dociles et un électrochoc tout comme son ami Ios.

Pendant

Non

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