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Thème musical
Indéterminé

Nom: Brethnor

Prénom: Gaia

Phénotype: Diyn

Sexe dominant: Aucun

Age: 25 ans

Taille: 1m75

Background

Il fut un temps où Gaia n'était "qu'un". Un seul esprit dans un même corps. C'est encore le cas me direz vous, quoi que ... A cette époque les rêves étaient les mêmes, les envies étaient identiques. Comment est ce que cela a changé, difficile à dire, certains le comprendront peut être un jour. Pourtant tout avait commencé simplement, avant l'ôme, avant la piraterie, avant tout ... Malgré tout, la destinée était tracée. Gaia dans ses deux facettes ne songeait qu'à parcourir les oceans, peut être était ce dû au fait qu'il n'avait que vécu sur la terre ferme, Hokaina la magnifique, telle était son nom. Une petite ferme, des parents attentionnés et cependant voués au travail ainsi qu'à leur famille, pas le temps de s'ennuyer entre la traite des vaches et les oeux à ramasser. Chacun à sa place, tous à sa tâche. Pour Gaia il s'agissait des cochons et de l'arrosage des cereales, elle aurait pu tomber sur pire, comme son frère Kratos par exemple, délégué au trait de tout ce qui pouvait avoir un pis. Gaia était le cadet de Kronos de deux ans, derrière lui, Harcales, et enfin Hados, le petit dernier.
Tout aurait pu se teminer là, Hokaina était à cette époque le paradis perdu de ce monde, sans doute l'est il encore quelque part ...

Malgré tout, Gaia rêvait d'ailleurs, de par dela les mers, et ses nombreux tours au marché portuaire n'influait qu'à chaque fois un peu plus son envie profonde. Sensée vendre les légumes à la criée, elle restait déjà trop souvent à flaner en regardant le resac de la mer sur les embarcadères, laissant Harcales s'epoumonner seul afin de faire approcher les clients. Il avait beau lui donner quelques coups de coude pour la reveiller, rien n'y faisait ; quelques minutes de concentration, juste avant qu'elle ne replonge dans ses pensées.

Gaia n'était qu'une jeune fille comme les autres, car jeune fille elle était la plupart du temps, son coté masculin ne prenant forme que lorsque la nuit était totale. A la lueur de la Lune, il était là, à celle d'une torche, c'est elle qui controlait, tant et si bien qu'il ne dirigeait que lorsqu'elle était fatiguée, à la nuit tombée, éreintée des taches de la journée. Pourquoi faire une différence entre eux ? Car ils l'étaient. Certes ils pensaient tous deux à la mer, mais de façon différente. Une voyageuse, un simple pêcheur, c'était encore ça en ce temps relativement reculé.

Le calme. Le calme même lorsque le seigneur de l'ile fut massacré. Tous continuèrent comme si de rien n'était. La vie suivait son cours tranquille, trop tranquille. Les petits jeux au coin du feu, les histoires de marins perdus, et bien sur le travail, tant de travail pour une jeune fille si frèle. Les nuits étaient courtes, les jours interminables, à chaque fois travailler un peu plus pour quelques sous de moins. L'ome avait primé sur tout le reste. Plus rien n'avait de valeur si ce n'était ce metal. Il y avait des jours où cela la mettait hors d'elle, d'autres ou au contraire elle n'en avait cure.

Tout pu se finir ainsi. Mourir à la tache, de sous nutrition, ou de quelconque autre maladie, mais il n'en fut pas ainsi. Le jour vint. Un jour où une vie change. On en a tous un. Celui où l'on décide si l'on continue sur sa lancée actuelle ou au contraire on bats à nouveau les cartes.
Ce fameux jour, elle n'avait alors que 14 ans, elle l'aperçut, au loin, ne se doutant pas encore que ce fut lui. Cela aurait simplement pu être un autre de ces bateaux de contrebandiers, de pirates des temps modernes, multipliés depuis l'apparition de l'ome et son commerce florissant. Ceux ci faisaient souvent des haltes ici, Hokaina la lointaine, havre de paix pour les pirates voulant se reposer quelques jours avant de refaire cap vers l'ouest.

Gaia laissa une nouvelle fois son frère seul sur l'etal, habitué à présent à ce qu'elle prenne l'air, et un peu de temps pour elle. Ce fut cependant cette fois la dernière fois qu'il la revit.
Aucune raison majeure à tout cela. Si ce n'est une chance ou une malchance certaine, tout depend pour qui, ce n'est que plus tard qu'elle s'en rendrait compte.
Le navire amarait, sans prendre aucune precaution, le drapeau des contrebandiers claquant dans les airs. Gaia y était fixée. Les marins descendirent, tous plus ou moins marqués par les années sur l'ocean. Un bandeau, une cicatrice, quelques doigts ou une main en moins. Tout fut bien plus calme lorsqu'ils furent loin de là, déjà à chercher querelle sur le marché. La jeune fille était seule, occupée à scruter chaque centimètre carré de la coque, comme attirée, aimantée. Elle se laissa tentée à la caresser un instant, juste avant qu'une voix caverneuse ne la sorte de ses songes. "Enlève tes pattes de là !! Tu vas nous porter malheur à toucher la coque comme ça." Comme dansant autour de la corde à laquelle il s'était accroché, Morthen venait de toucher l'embarcadère, atterissant devant elle. Il la poussa d'un mouvement vif du dos de la main, et pourtant non violent. "Va jouer plus loin ..." Gaia le tenait en respect de ses yeux froids, pourtant deux têtes de plus qu'elle. Un petit sourire naquit sur son visage alors qu'elle prononça, sure d'elle, surement le plus sure d'elle de sa vie jusque là : "Je veux faire partie de votre equipage." Un silence de Morthen, quelques relants dans sa gorge, avant qu'ils ne se mette à rire, un rire gras, sardonique, qui dura bien une bonne quinzaine de secondes. Gaia resta de marbre. Le capitaine s'arrêta enfin, remarquant qu'elle ne plaisantais pas apparemment. Il s'essuya les yeux, dûes aus larmes avant de reprendre son serieux. Il lui saisit la main, mirrant le bleu de ses ongles. "Une Diyn ... Et en plus à forme feminine au soleil." Il designa ses hommes de la main. "Tu vois ils sont tous un tantinet plus forts que toi. Il nous faut des bras puissants. Toi tu servirais juste de divertissement en plus du rhum ..."
Morthen et son equipage étaient des pirates à l'ancienne. Une epoque peut être révolue.
Un cri de la vigie fit se tourner le capitaine du galion. Degainant sa longue vue, il scrutait déjà au loin, avant de la remettre à sa ceinture. "Je savais que tu porterais malheur ..." Il héla ses hommes qui déjà se disperssaient, pourtant aucun ne manqua à l'appel. "Tout le monde sur le pont !! Ecnar est déjà à 10 miles."
Tous montèrent, commençant déjà à préparer les moteurs en plus des voiles. Morthen fut le dernier à monter. Silencieux, toisant de haut en bas la jeune fille et son allure de paysanne, encore de la paille dans les cheveux. Il entama d'une voix morne, comme il l'avait déjà fait des dizaines de fois, des centaines peut être, un peu moins sûr de son choix cette fois peut être ... "Tu ne reviendras peut être jamais ici ... Ou alors ramenée par les vagues, peut être pas en vie ... On a besoin d'un autre commis de cuisine, le dernier nous a comme qui dirait quitté."
Morthen remonta à bord, braillant les ordres pour appareiller au plus vite.
Gaia hesita un court instant. Elle se tourna vers le marché au poisson, elle n'avait le temps de leur dire où elle allait, mais elle reviendrait, très vite elle reviendrait. Elle ne savait pas encore que plus de 10 ans l'eloignerait de cette ile lorsqu'elle mit pied sur le pont. Même si elle l'avait su, sans doute serait elle monté tout de même. Quelques regards suspicieux sur sa jeune personne, mais tous avaient bien mieux à faire pour l'heure.

Ecnar était le rival de Morthen depuis bien longtemps. Si longtemps que les deux hommes eux même ne savaient plus depuis quand. Et Ecnar n'avait pas particulièrement apprecié que Morthen s'en prenne au bateau qu'il convoitait. La Sirèhne prenait le large. Ecnar et son navire trop lourdement armé ne pouvait suivre. C'était là la force de la Sirèhne : des moteurs legers et des voiles permettant de virer au moment le plus opportun. La vieille ecole, encore et toujours.

La fête, la première pour Gaia sur ce navire. Fêter cet évênement somme toute commun, mais il fallait se detendre. Une première fête qui aurait se terminer bien plus mal qu'elle n'avait commencé. Gaia ne regrettait pas d'être partie. Juste melancolique face à l'ocean.
La main de celui qu'elle ne savait pas encore s'appeler Darem venait de la saisir par la taille, la jetant sur son epaule comme un vulgaire sac de pommes de terre. Il jeta à l'assemblée alors qu'elle lui tambourinait le dos de ses maigres bras. "Le temps de s'amuser est arrivé !! Nous avons une gente demoiselle avec nous !" Ils n'étaient tous qu'abyns ou irazyn sur le navire, gardant leur forme masculine pour plus de commodité. Autant dire que Gaia representait un met de choix pour eux et leur orgueuil. Des rires dans l'assemblée, quelques ceintures qui se defont, juste avant la voix de Morthen. Plus un mot, si ce n'est quelques salves de salive qui deglutissent. "Lache là tout de suite ... " Darem ne broncha pas et la laissa s'etaler à même le pont. "Le premier qui la touche ou ne la consière pas comme un membre à part entière de l'equipage passera par dessus bord ... Et je ne promets pas qu'il passera par dessus bord en un seul morceau."
Morthen était pirate, mais il avait son sens de l'honneur et de la piraterie dans les rêgles. C'est sans doute de lui que Gaia l'aura herité. La droiture pour la cause.
Plus personne ne la toucha, si ce n'est pour l'endurcir. Gaia encaissait. Elle passa chef cuistot à la mort de celui-ci dans un nouvel affrontement. Elle ne voulait de l'argent qu'ils gagnaient en revendant les armes ou autres denrées qu'ils derobaient. Des cibles faciles, des fois un peu moins. Les autres tombaient, pas elle. Un peu de chance sans doute, enormement surement. Jamais de trop gros coup, surtout jamais de chargement d'ome.
Gaia s'endurcit. Ce qu'elle recherchait : elle ne le savait elle même. C'etait ainsi, la vie sur l'ocean était son seul but.
Pourtant, latant, son coté masculin en avait assez de ces rixes sans fin. Ironique situation que celle ci. Gaia ne pouvait plus dormir sans une bougie à ses cotés, et ceci depuis cette nuit la ...

Amarés sur une cote d'Ariaz. Il avait bien faillit s'echapper, lui echapper ...

Depuis combien de temps preparait il ça, difficile à dire. Toujours est il que ce soir de ses 18 ans il en fut ainsi. Il pris le controle, 3 jours et 3 nuits, fuyant la lumière, barricadé dans des granges ou à l'abri dans des grottes durant la journée. Au loin les lumières, mais il fallait qu'elles soient bien plus proches et intenses que ça pour qu'"elle" revienne. Pêcheur, un simple pêcheur, voila ce qu'il voulait rester. Ne pas risquer sa vie tous les jours, être blessé dans un combat sans intérêt. Il ne la comprenait pas, il ne se comprenait pas ... Deux esprits, un seul corps. Pourquoi fallait il qu'il vive ainsi. Il savait qu'elle reapparaitrait, et pourtant il profita de chaque instant ; pêcher avec un filet, faire de la plongée en apnée, oublier les conflits, ces combats inutiles. Pourquoi ne le desirait elle pas elle aussi ?

Une flamme lorsqu'il sortit de l'eau, un poisson entre les mains. Echapper à la lumière était impossible. Son visage feminin, son esprit aussi, revinrent à la surface. "Qu'est ce que tu fais à patauger dans l'eau ? On aurait du appareiller deja hier soir. T'as de la chance d'être dans les petits papiers du capitaine ..."
Chance ou malchance que ce Ermon soit là ce soir là. Une remontrance lorsqu'elle revint à bord. Sans plus. Ils auraient pu partir sans elle après tout.
3 jours, 3 jours il avait reussit à tenir cette fois là, et cela sans prendre vraiment de precautions. Combien de temps la prochaine fois ?
Elle ne le laissa plus revenir. 7 ans à patienter, quelque part en elle. Ils étaient liés, il reviendrait un jour, elle le savait, et c'est pour ça qu'elle le tenait à distance.

Le pont de la Sirèhne ne fendit de part en part. Ces canons à ome étaient sans merci. Un seul coup au but et voilà déjà qu'ils prenaient l'eau de toute part. Et pourtant dieu seul sait combien de fois les boulets avaient percé la cuirasse du navire. De l'autre coté du pont était resté le reste de l'equipage. Darem était le dos contre le sien. La coque tanguait tout en s'enfonçant dans les eaux. Un simple chargement de minerai de fer n'est ce pas ... Qui donc avait eu la glorieuse idée d'attaquer ce bateau "banal" alors qu'il servait de convoi "secret" à un chargement d'ome. Tous les pirates non-suicidaires savaient très bien qu'il ne fallait jamais s'en prendre à eux si on ne voulait pas passer de vie à trépas, ou pire encore, finir dans les cagnards d'Ayndra. Ils se sentaient si supérieurs qu'ils voulaient les finir au fil de l'épée. Morthen était déjà à genoux, les mains sur la tête, tenu en joue par un officier presomptueux, un malin sourire aux lèvres. Darem venait de mettre fin à la vie du premier assaillant, il n'était pas doué dans le combat à l'épée celui la. Gaia en finit plus vite, une balle entre les deux yeux. moins raffiné, mais plus rapide.
Ils n'étaient plus qu'à quatre sur ce qu'il restait de la Sirèhne.
Les deux derniers opposants étaient un peu plus coriaces, et pas le temps de recharger son pistolet surtout.
Le presomptueux en avait assez. Son bras descendit. Le canon à ome tonna une fois de plus, dirigé droit vers eux, ne prenant garde à ses deux hommes encore présent. Cela n'avait que trop duré pour lui apparemment. Les debris volèrent. Impossible de discerner les corps des morceaux de bois.
Si ils avaient survecu, les poissons se chargeraient du reste. On ne tenait tête aux commerciaux, tous les pirates le sauraient à présent, bien qu'ils le savaient déjà.

Psychologie

La piraterie est dans le sang, c'est ce que l'on peut penser de prime abord en observant Gaia. Rien ne l'y destinait et pourtant elle en fit sa vie, du jour au lendemain, quittant tout pour ecumer l'ocean. D'un tempérament calme et posé, elle sait utiliser tout ce qu'elle a appris lorsque le moment est venu d'agir. La chance est avec elle, elle en est consiente, mais il ne faut pas compter que sur ce simple fait si l'on veut survivre sur l'ocean aussi longtemps qu'elle. Elle se cherche un but. Un but à atteindre dans ce monde ; une envie qui la differencie de son homologue masculin. On peut croire qu'ils s'opposent mais c'est totalement l'inverse en réalité, ne le sachant simplement pas eux mêmes. Tellement apeurés par celui qu'ils croient différent qu'ils s'en éloignent à chaque fois un peu plus. Un 'sens de l'honneur' dans un monde qui l'a perdu depuis longtemps, des 'idéaux' dans une société qui n'est plus la leur. Ainsi est perdue Gaia, à la recherche d'elle même, à la poursuite d'un rêve, une chimère insaisissable ...

Description physique

De corpulence somme toute légère, peu importe sa forme, Gaia sait allier dexterité et rapidité de mouvements. Feminine sans être tape à l'oeil, tout du moins c'est ce qu'elle pense, elle arbore un saillant corset d'un rouge pourpre finement paré de dentelles blanches, laissant mirrer sa superbe poitrine. Un ventre nu, séparé de son pantalon léger bleu marine en terre gale par une volumineuse ceinture. Ceinture indispensable, aussi bien pour y insérer son épée offerte par Morthen, que pour y glisser son pistolet à ome ; enfin une petite pochette pour y mettre ses balles, munitions achetées grace aux divers pillages auxquels elle s'est adonné. De hautes bottes fièrement serrées, laissant entrer le moins d'eau possible lors de ses différentes plongées, ne la gêne en rien dans ses mouvements.
Un long manteau d'un blanc immaculé sur les epaules, claquant au vent, laissant bien présumer de son activité et de son rang sur la Sirèhne.
Deux boucles d'oreilles d'un rouge sang pendent à ses oreilles, la plupart du temps cachées par sa longue chevelure rousse. Un foulard pour eviter les méfaits du soleil, passablement déteint, et pourtant on peu encore s'apercevoir qu'il était dépareillé d'un sombre violet et d'un jaune des plus terne. Un petit sourire en coin, de grands yeux dans lesquels beaucoup ont essayé de se perdre, cette malice sur son visage ... Une sirène sur la Sirèhne ... Dans ses rares apparitions masculines, Gaia n'a d'autre choix que de defaire ce corset qui lui lacere le torse, se parant d'une chemise sans manches blanche et d'un gilet bleu marine, renforcé sur les epaules par un cuir des plus esthétique. Son pantalon et ses bottes lui vont très bien ; il préfère simplement nouer ses cheveux une longue queue de cheval toujours aussi auburn. Son visage reste presque identique, un rien enfantin, certes on reconnait bien qu'il s'agit d'un homme à qui on s'adresse là, mais tout de même. Toutefois ses yeux ne révèlent pas le même eclat, une melancolie latente, sachant très bien qu'il n'est que l'ombre qui ne pourra jamais totalement passer à la lumière.

Autre, particularités

Excellente nageuse.

Pendant

Pas encore

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